Gabby Williams a été honorée par le prix Alain Gilles, qui distingue le meilleur joueur de basketball français en 2024. L’ailière de l’équipe de France s’engage à accomplir de grandes réalisations dans le futur.
Ses larmes avaient ému tout le pays après la finale des Jeux Olympiques. Cependant, Gabby Williams arbore à nouveau son sourire habituel alors qu’elle présente le trophée Alain Gilles, destiné à récompenser le meilleur joueur français de l’année 2024.
À l’issue d’une compétition extrêmement serrée, l’ailière de l’équipe de France a devancé de peu Guerschon Yabusele, qui avait brillé avec l’équipe nationale lors des JO, ainsi que Mathias Lessort, victorieux en Euroligue avec le Panathinaïkos, et Victor Wembanyama, qui avait été élu recrue de l’année en NBA.
« Je n’arrive pas à le croire ! Ce sont des joueurs exceptionnels et moi, je suis une de leurs admiratrices, avoue Gabby Williams dans une interview sur le site de la FFBB. Après la déception de la finale des JO, j’ai réalisé combien nous avions ému et inspiré les gens. On me parle encore beaucoup de ce match aujourd’hui. Cela me touche profondément. Mon objectif était vraiment de rendre la France fière durant les Jeux Olympiques. »
Gabby Williams : « Nous pouvons être la meilleure équipe du monde »
Après une saison qu’elle qualifie elle-même de « compliquée » avec l’Asvel, Gabby Williams a brillé grâce à ses performances scintillantes lors des Jeux Olympiques, notamment durant la finale contre les grandes favorites américaines. La nouvelle membre du Fenerbahçe promet de belles perspectives pour l’avenir avec l’équipe de France.
« Avec la nouvelle génération de joueuses, quand j’ai vu le visage de mes coéquipières après la finale, lorsque j’ai regardé les familles, j’ai ressenti un grand espoir pour l’avenir, confie-t-elle. Quand nous avons perdu la finale de l’Euro ou la demi-finale des Jeux, j’avais l’impression que l’on disait : ça ira, voyons lors de la prochaine compétition. Cependant, le sentiment après le match contre les États-Unis était totalement différent. Je sens que ce groupe croit sincèrement en notre potentiel à devenir la meilleure équipe du monde. J’ai vu Leila Lacan pleurer. J’ai vu la famille de Dominique Malonga aspirant à l’or. Il est essentiel d’avoir cette conviction de pouvoir être la meilleure pour remporter l’or. » Rendez-vous pour l’Euro 2025 alors.