La conseillère de France Télévisions est perplexe face à l’absence de conseils de prudence pour Mutaz Barshim de la part de ses entraîneurs, surtout étant donné que sa place en finale du saut en hauteur semblait déjà quasiment garantie.
La tâche s’est révélée bien plus compliquée que prévue. Après leur victoire partagée et leur couronnement comme champions olympiques à Tokyo, Mutaz Essa Barshim et Gianmarco Tamberi ont dû surmonter de nombreuses difficultés pour se qualifier pour le saut en hauteur des Jeux Olympiques de Paris. Maryse Éwanjé-Épée, quant à elle, n’a pas du tout apprécié le spectacle offert ce mercredi matin.
«Mais à quoi pensent les entraîneurs, bon sang?! Comment se fait-il que personne n’ait informé Tamberi et Barshim qu’ils étaient quasiment sûrs d’être qualifiés avant 2,27m et qu’ils n’avaient pas besoin de tenter cette hauteur (et risquer une blessure pour Barshim)!», s’est insurgée sur X (anciennement Twitter) la consultante de France Télévisions.
Barshim blessé, Tamberi malade
La blessure de Barshim a été le grand choc de la matinée au Stade de France. Après une tentative à 2,27m, l’athlète qatari s’est immédiatement tenu le mollet gauche. Gianmarco Tamberi, son grand ami, a été le premier à venir le consoler.
Étrangement, Barshim n’a pas abandonné le concours. Il a retenté la barre à 2,27m… et il a réussi. Toutefois, il semblait toujours souffrir de son mollet et aurait probablement pu économiser ses forces, sachant que sa qualification pour la finale était quasiment assurée : il suffisait de figurer parmi les 12 meilleurs des qualifications, ou de franchir au moins 2,29m.
Pour Tamberi, la situation était différente. Hospitalisé récemment pour des calculs rénaux, sa participation aux Jeux de Paris était incertaine. Après avoir franchi 2,24m, il a lui aussi décroché son billet pour la finale prévue pour mardi. Barshim et lui disposent désormais de trois jours pour récupérer et se remettre en forme.
