Ce mercredi, lors d’une conversation avec Eurosport, Renaud Lavillenie, l’athlète spécialiste du saut à la perche français, a partagé ses aspirations principales pour cette année, mettant un accent particulier sur sa participation et ses ambitions pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.
Renaud Lavillenie a les yeux rivés sur les Jeux Olympiques de Paris qui auront lieu du 26 juillet au 11 août 2024. Il avait dû mettre sa carrière en pause fin août dernier, suite à la déchirure partielle d’un tendon dans les ischio-jambiers de sa jambe gauche. Cette blessure significative l’avait contraint à renoncer aux Championnats du Monde à Budapest et à la conclusion de la saison précédente. Après une pause forcée de huit mois, il est maintenant de retour.
Le mercredi, lors d’un événement de Puma, son sponsor, Lavillenie s’est exprimé sur sa situation actuelle dans une interview avec Eurosport : « Je me sens bien car j’ai recommencé à pratiquer le saut à la perche, ce qui est crucial pour un athlète de ma discipline. C’est réconfortant et cela montre le fruit de mon travail acharné depuis l’intervention chirurgicale. Les choses évoluent positivement. »
Lavillenie : « Je suis passé au-delà du jeune impulsif »
Récemment, le Français a repris l’entraînement en vue d’un retour à la compétition qui s’annonce chez lui, en France, dans un peu plus d’un mois : « Mon comeback est prévu pour fin mai, mais j’organise un événement à Clermont-Ferrand avec mon club le 22 mai. L’idée est de profiter de l’aspect local pour minimiser les déplacements et l’énergie dépensée. Ainsi, en cas de contre-performance, je peux retourner à l’entraînement le lendemain sans perdre un jour pour le voyage aller-retour. » Le 28 mai, il participera également au meeting d’Ostrava, ce qui lui laissera un mois pour atteindre les minima de 5,82m.
Lavillenie, médaillé d’or olympique en 2012, est convaincu de sa capacité à réussir : « C’est un défi étant donné mon caractère, mais l’enjeu en vaut la chandelle… Je me suis éloigné de cette image du jeune impulsif sans réflexion. Après une saison et demie de déceptions, l’opération m’a appris à être patient et à planifier mon approche. Tout l’hiver, j’ai dû me retenir. Dès que je peux me laisser aller, je sens que je progresse. Il faut cependant garder patience encore un peu. »