Fin de carrière pour Martinot-Lagarde

Dans l’optique de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024, Pascal Martinot-Lagarde n’a pas réussi à atteindre son but. En parallèle de sa participation aux championnats nationaux français, il a révélé envisager la conclusion de sa carrière d’athlète pour l’année suivante, durant la saison hivernale.

Pascal Martinot-Lagarde n’a pas atteint l’objectif qu’il s’était fixé. Tout comme Renaud Lavillenie, cet athlète, qui avait gagné la médaille de bronze aux championnats du monde à Doha en 2019 sur le 110 m haies, n’a pas réussi à se qualifier pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Son ultime opportunité de qualification se tenait lors des championnats de France ce dimanche, mais il n’a terminé que cinquième de la finale, une course dominée par Sasha Zhoya. Malgré un chrono de 13’’70, son meilleur de la saison, il considère ce résultat comme un dépassement de ses propres attentes.

« On pourrait croire que ce résultat est médiocre. Toutefois, vous ne pouvez pas imaginer à quel point je reviens de loin », a-t-il révélé, des propos rapportés par le journal L’Equipe. « J’ai fait un temps de 13’’70 en finale, alors que je m’attendais à une performance encore moins bonne ». Il a expliqué n’avoir pu s’entraîner pleinement, opérant « avec une jambe » depuis le début du mois de mai et n’ayant eu qu’une unique séance d’entraînement spécifique au début de la semaine. Martinot-Lagarde, représentant du club de Montgeron, n’éprouve aucun regret face à sa situation : « Je n’ai pas ma place en équipe de France actuellement, je ne suis pas assez en forme », admet-il sans amertume. Il reconnaît n’avoir pas eu les capacités physiques requises, évoquant une blessure au tendon. « Aucun miracle ne s’est produit malgré ma tentative ».

Martinot-Lagarde : « Si ça s’arrête, c’est sûr que je partirai en paix »

Pour sa préparation à ces championnats de France, Pascal Martinot-Lagarde dit avoir dû faire face à la douleur. Il affirme que l’absence de qualification pour Paris 2024 lui fait reconsidérer ses perspectives. « La douleur dans l’entraînement, je l’ai acceptée uniquement parce que j’avais le rêve de concourir aux Jeux Olympiques revêtant le maillot de mon pays. Mais sans Jeux, la douleur devient encore plus difficile à supporter ». À 32 ans, cet athlète originaire de Saint-Maur-des-Fossés sent que la fin de sa carrière sportive approche, mais il est prêt à accepter cette éventualité. « Si ma carrière s’arrête ici, je serai en paix avec moi-même », a-t-il souligné, ajoutant qu’il pense encore pouvoir apporter quelque chose et qu’il envisage de se lancer dans un second projet de vie lié au monde entrepreneurial, anticipant ainsi un retrait progressif de l’athlétisme. Martinot-Lagarage mentionne prévoir un changement dans sa routine d’entraînement, envisageant de passer « de Pascal l’athlète de haut niveau à Pascal qui cherche avant tout à prendre du plaisir », même s’il prévoit un dernier hiver, une dernière tournée, comme un adieu digne de ce nom à sa carrière. Mais, en raison de la douleur, il reconnaît ne plus pouvoir maintenir un rythme de six entraînements par semaine. Une transition en douceur vers la fin de sa carrière est ainsi annoncée par « PML ».