Absente depuis le 10 septembre, ce qui avait poussé le parquet de Rouen à lancer une investigation trois jours après, Odile Ahouanwanou a été retrouvée. La spécialiste béninoise de l’heptathlon est rentrée chez elle par ses propres moyens ce vendredi, a indiqué la police.
Odile Ahouanwanou, âgée de 33 ans, a été retrouvée après une disparition de deux semaines. Cette athlète béninoise, spécialiste de l’heptathlon, n’avait plus donné signe de vie depuis le 10 septembre dernier. Elle est rentrée à son domicile de Rouen ce vendredi, par ses propres moyens, selon les informations de la police. Une enquête avait été ouverte trois jours après la déclaration de la disparition de l’athlète, licenciée au Stade Sottevillais en périphérie de Rouen, faite par ses proches. Cet été, Ahouanwanou n’avait pas réussi à se qualifier pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Cependant, elle avait participé à ceux de Londres en 2012 et de Tokyo en 2020. Elle avait disparu le 10 septembre après avoir déposé son enfant chez l’assistante maternelle le matin.
Les enquêteurs avaient rapidement penché vers l’hypothèse d’une disparition volontaire de l’athlète de 33 ans, qui ne s’était jamais rendue à récupérer son enfant. La police semble avoir fait le bon choix, même si pour l’instant, les raisons de la disparition d’Ahouanwanou, qui avait terminé à la huitième place des Mondiaux au Qatar en 2019 et détient le record national avec 6210 points, demeurent inconnues. De plus, l’état de santé mentale de l’athlète reste incertain. Néanmoins, elle est rentrée chez elle volontairement et en bonne condition physique.
Le 5 septembre dernier, trois autres athlètes avaient été portés disparus
À la suite des Jeux Paralympiques de Paris 2024, trois autres athlètes, qui composaient l’ensemble de la délégation congolaise, avaient également disparu. Pour retrouver la lanceuse de disque et de javelot Mireille Nganga, âgée de 48 ans, ainsi que le sprinteur non voyant Grace Mouambako, âgé de 35 ans, et son guide Sharon Victor Loussanga, tous trois disparus le 5 septembre dernier, le procureur de Bobigny avait également ouvert une enquête. La brigade de répression de la délinquance contre la personne avait été saisie pour déterminer s’il s’agissait d’une fugue ou d’un enlèvement, surtout que la disparition du vice-président du comité olympique érythréen avait aussi été signalée.