PARIS, France – Ça y est, Alexander Zverev fait encore parler de lui à Roland-Garros ! Le numéro 3 mondial s’invite en quarts de finale après que Tallon Griekspoor a préféré jeter l’éponge sur le court Suzanne-Lenglen. Eh oui, le Néerlandais n’a pas résisté bien longtemps, quittant le match lors du deuxième set. Zverev menait déjà 6-4, 3-0 quand Griekspoor s’est vu obligé de stopper, la faute à une blessure, a précisé l’arbitre.
Zverev face à Djokovic : choc en vue
C’est donc le Serbe Novak Djokovic qui attend l’Allemand de pied ferme. Djokovic, l’ex-maître du circuit, a pris son ticket pour les quarts sans trembler, balayant Cameron Norrie en trois petites manches (6-2, 6-3, 6-2). Et Zverev, en quête de son premier titre en Grand Chelem à 28 ans, vise une cinquième demi-finale consécutive sur la terre battue parisienne, après une saison en dents de scie.
Djokovic, une machine bien huilée
Novak, lui, continue de graver son histoire. Après avoir décroché son 100e titre à Genève, il a franchi le cap symbolique de son 100e match gagné à Roland-Garros, toujours dans l’ombre du roi Nadal. Face à Zverev, l’actuel numéro 6 mondial tentera de maintenir son rythme infernal, lui qui n’a pas laissé un set à ses adversaires jusqu’ici.
Sur la route, le Britannique Norrie, 81e mondial maintenant, n’a pas vraiment pesé. Malgré quelques coups d’éclats, le joueur n’a fait que retarder l’inévitable face à un Djokovic implacable. "Je suis en forme, je sens que je peux élever encore mon jeu", a lancé le Serbe, tout sourire, ajoutant même une petite dédicace au PSG pour sa victoire européenne.
Bublik, la sensation kazakhe
Dans un autre registre, Alexander Bublik fait couler l’encre en atteignant pour la première fois les quarts d’un Grand Chelem. Le Kazakh, classé 62e, a renversé Jack Draper après un démarrage difficile (5-7, 6-3, 6-2, 6-4). Jamais arrivé là, Bublik semble enfin trouver ses marques.
Fort de sa victoire à Indian Wells, Draper espérait sans doute mieux. Solide au service, il a pourtant cédé face aux rainures millimétrées de Bublik, qui lui a infligé amorties sur amorties. Draper, au final, n’a pas su tenir le rythme et a cédé notamment le troisième set sur une double faute. Le Kazakh a terminé en puissance, brisant le service adverse d’un jeu blanc avant de sceller le sort du match d’un ultime ace. Une victoire au couteau qui pourrait bien bousculer la hiérarchie établie.
