Un match sous tension : Zverev face à une controverse technologique
Quand la technologie s’invite dans la polémique
Alexander Zverev, le numéro 2 mondial, a fait face à une situation inédite dimanche dernier, lors de sa victoire au troisième tour du Masters 1000 à Madrid. Face à Alejandro Davidovich Fokina, classé 29e, la technologie a semé le trouble. Et pas qu’un peu.
Nous sommes dans le deuxième set. L’Allemand mène 5-4 après avoir concédé le premier (6-2). Une amortie de son adversaire est déclarée bonne par l’arbitrage électronique, mais Zverev, lui, pense qu’elle a filé dans le couloir. L’Allemand voit rouge.
Téléphone et clash en plein match
Le double champion à Madrid tente de convaincre l’arbitre, qui reste imperturbable, juché sur sa chaise, refusant d’aller vérifier la marque. Électrisé par la situation, Zverev dégaine son smartphone pour immortaliser l’empreinte supposée de la balle. Résultat ? Un avertissement en prime.
Le cliché, posté ensuite sur Instagram, laisse voir une trace potentiellement hors des limites, semant le doute. Zverev commente sobrement : « Je pose ça là. Décision intéressante », accompagné d’emojis perplexes. Le ton est donné !
Une erreur de la machine ou simple bug ?
En conférence de presse, Zverev est revenu sur cet incident, estimant que l’arbitrage électronique avait clairement déraillé. "Ça a cafouillé, c’est sûr", clame-t-il. Pour lui, c’était net : la balle était « à quatre, cinq centimètres dehors ». Pas de quoi aimer la technologie, même s’il se déclare fan de ce type d’arbitrage, supprimant les juges de ligne.
Davidovich Fokina n’était pas en reste. Il avait déjà mis en doute une décision similaire un peu plus tôt, lorsque son service avait été validé malgré ses protestations.
Qui pour dénouer le nœud ?
Zverev espère ne pas être sanctionné pour son coup de sang médiatique : « Je suis dans mon bon droit ! » affirme-t-il. Même si Mohamed Lahyani, l’arbitre de chaise, n’était pas en tort selon les règles – il ne pouvait pas descendre vérifier la trace.
L’Allemand a décidé de prendre le taureau par les cornes : « Je vais discuter avec les superviseurs et l’ATP, ce n’est pas normal », martèle-t-il. Une affaire à suivre de près, car quand la technologie n’aide pas, elle complique, parfois.