Wickmayer prend sa retraite : Wimbledon sera son dernier tournoi

Sur l’historique pelouse de Londres, elle tirera sa révérence, bouclant ainsi une carrière qui l’a érigée au sommet du tennis mondial, atteignant la 12e place WTA en 2010.

Le chant du cygne de Yanina Wickmayer

« J’ai combattu, célébré, pleuré, perdu, et gagné. Le tennis m’a sculptée et m’a fait voir du pays. Je suis fière de ce que j’ai accompli et de la personne que je suis devenue », confie Yanina Wickmayer dans une déclaration. Après Wimbledon, elle prendra du temps pour sa famille mais a hâte de transmettre son savoir-faire et d’inspirer grâce à ce sport extraordinaire.

Yanina Wickmayer a démarré le tennis à 9 ans. Encore jeune, elle part aux États-Unis avec son père, bien décidée à réaliser son rêve : devenir professionnelle. La Belge se lance sur le circuit pro en 2004 et connaît sa première percée en 2009 avec ses titres à Oeiras et Linz, et une demi-finale à l’US Open, où elle chute face à Caroline Wozniacki. En 2010, la voilà 12e mondiale, son plus haut classement.

Avec 6 titres WTA en simple, 5 en double et 35 couronnes ITF, sans oublier sa participation à la Fed Cup entre 2007 et 2023, la carrière de Yanina a été jalonnée par quatre hernies, débutant en 2011.

Après la naissance de sa fille Luana en 2021, avec l’ancien footballeur Jérôme Vanderzijl, Yanina réussit un retour pro en 2022, empochant deux titres en double (Séoul 2022, Varsovie 2023). Elle revient dans les tableaux finaux de chaque Grand Chelem et se glisse à nouveau dans le top 70 mondial. « Revenir à ce niveau après mon accouchement était déjà une victoire en soi », déclare-t-elle, pleine de fierté.

Pour elle, la boucle est bouclée. Physiquement, mentalement : « J’ai atteint tous mes objectifs et concrétisé mes rêves. Avec Luana qui grandit, j’aspire à une vie plus posée, moins de voyages, plus de moments en famille. Immense gratitude envers mon mari Jérôme, qui s’est occupé de Luana, me permettant de finir à mon rythme et à ma manière. »

Après près de 25 ans à sillonner les courts mondiaux, l’avenir est encore flou, mais Yanina souhaite partager sa passion, surtout pour le tennis féminin : « Je veux redonner au sport ce qu’il m’a offert. Que ce soit avec les jeunes, en coach ou dans une fédération, l’avenir le dira. J’ai aussi envie de découvrir ce qui pourrait me rendre heureuse en dehors du tennis. Je crois que chaque porte fermée ouvre toujours sur de nouvelles opportunités. »

Mais avant tout, un dernier tour de piste sur la terre battue de Paris et le vert londonien : « Roland-Garros et Wimbledon sont remplis de souvenirs pour moi. Jouer une dernière fois sur ces courts, c’est la meilleure manière de dire adieu », conclut Yanina dans son communiqué.

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