Open d’Australie : Gillé atteint le 3e tour, satisfait de son niveau et combativité

Sander Gillé (ATP-D37) rayonnait de joie samedi soir à Melbourne après avoir franchi, pour la première fois de sa carrière, le troisième tour du double messieurs de l’Open d’Australie. Aux côtés de son nouvel équipier, le Polonais Jan Zielinski (ATP-D25), le joueur originaire du Limbourg, âgé de 33 ans, a réussi à vaincre l’équipe formée par le Français Grégoire Jacq (ATP-D64) et le Brésilien Orlando Luz (ATP-D66) sur un score de 7-6 (7/2), 4-6, 6-3.

Un parcours mémorable

« Je suis vraiment satisfait du niveau et du courage dont nous avons fait preuve« , a-t-il déclaré à Belga après leur succès. « Je ressens également une grande fierté à l’idée d’atteindre pour la première fois le troisième tour ici à Melbourne. C’est ma meilleure performance depuis six ans. Nous ne savions pas grand-chose au sujet de nos adversaires. De plus, ils avaient modifié leur position en retour comparé aux tournois préparatoires de Brisbane et d’Adélaïde. Sans rien à perdre, ils ont joué de façon très relâchée. Luz est redoutable et Jacq montre une belle finesse. Ce n’était donc pas une tâche facile, mais la communication avec Jan a été excellente, ce qui nous a permis de nous dépasser.« 

Sander Gillé, souvent stoppé au premier tour durant les quatre années précédentes lorsqu’il jouait avec Joran Vliegen, n’avait jamais franchi le cap du deuxième tour à Melbourne. Pour la suite, il affrontera lundi les Allemands Kevin Krawietz (ATP-D9) et Tim Puetz (ATP-D10), qui ont été finalistes à l’US Open et qui ont remporté les ATP Finals, le tournoi des maîtres, l’année passée. « Ce défi ne sera pas facile« , a-t-il précisé. « Ils sont en grande confiance grâce à leur victoire au Masters et leur finale récente à Adélaïde. Ils forment une paire extrêmement robuste et dominatrice lorsqu’ils mènent dans le jeu. Il sera crucial de commencer fort pour les mettre en difficulté. Nous allons nous préparer rigoureusement sur le plan tactique et nous croyons fermement que nous avons les moyens de les surprendre.«