Clap de fin avec Murray : Et maintenant ?
Quand vous avez déclaré le 13 mai que votre collaboration avec Andy Murray était terminée, qui avez-vous choisi pour vous accompagner maintenant ?
« Pour l’instant, pas besoin de coach fixe. Pas question de me précipiter. Je suis bien entouré, avec des gens en qui j’ai confiance. Dusan Vemic, qui a déjà fait partie de mon équipe entre 2011 et 2013 puis en 2016, est à Genève avec moi. Il arrive tout droit des États-Unis et sera également à Roland-Garros. À ses côtés, Boris Bosnjakovic, en tant qu’analyste et coach adjoint. Ils se partageront le job pour les prochains tournois. Après Paris ? On verra. »
Quelque chose à ajouter sur votre séparation avec Andy Murray ?
« On a compris que ça ne donnait plus grand-chose sur le terrain, tout simplement. Mon respect pour Andy est intact, même plus renforcé depuis que je le connais mieux. Son intelligence tennistique est incroyable, et son esprit de champion, rare. Il a des qualités de vision du jeu exceptionnelles. Mais voilà, nos résultats n’ont pas été à la hauteur de nos attentes communes. »
Les derniers mois ont été mouvementés, entre blessures et moindres succès. Comment gérez-vous ce tournant à presque 38 ans ?
« Nouvelle étape, nouvelle donne. Je n’ai pas l’habitude de perdre autant de matchs consécutifs, d’être éliminé au premier tour. Ça fait 20 ans que ça ne m’était pas arrivé, mais je savais que ça finirait par arriver. J’ai toujours soif de sommets et de Grands Chelems. À Genève, je travaille ma forme pour Roland-Garros, prêt à performer. »
Avec votre palmarès, comment vivez-vous la pression des attentes ?
« Plus aussi simple qu’il y a 10 ans, mais j’avance dans ce nouveau chapitre. Toujours passionné par le tennis, avec une envie intacte de m’exprimer sur le court. Je crois en mon jeu et en ma capacité à viser les plus grands titres. C’est une source énorme de motivation tant que je joue à ce niveau. Certes, mes performances sont moins régulières, mais je sais où je veux briller, où je veux tout donner. »
Propos recueillis en conférence de presse.