Introduction
Jakub Mensik, encore adolescent et grand espoir du tennis tchèque, impressionne par ses performances exceptionnelles sur le circuit mondial. À 19 ans, il a triomphé face à l’Américain Taylor Fritz, lui ouvrant ainsi les portes de la finale du prestigieux Masters 1000 de Miami. Un exploit qui le place parmi les joueurs les plus prometteurs de sa génération.
Mensik à la rencontre de l’histoire
Le prodige tchèque, en battant Fritz avec des scores de 7-6 (7/4), 4-6, 7-6 (7/4), s’apprête à affronter Novak Djokovic en finale, un défi de taille pour le jeune joueur. Mensik s’inscrit désormais dans l’histoire du tennis en devenant le troisième plus jeune finaliste de ce tournoi, succédant ainsi à des légendes comme Rafael Nadal et Carlos Alcaraz, qui avaient atteint cette étape à seulement 18 ans et neuf mois. De plus, il figure désormais parmi les dix jeunes talents de l’histoire de l’ATP à avoir réussi cela lors d’un Masters 1000.
Une nouvelle étape pour le jeune tchèque
Actuellement 54e au classement mondial, Mensik s’apprête à disputer sa deuxième finale en compétition ATP, marquant par là-même un jalon important dans sa carrière avec ce premier rendez-vous à un tel niveau. Cette finale annoncée pour dimanche le mettra aux prises avec Djokovic, un adversaire redoutable de 37 ans, détenteur de 24 titres en Grand Chelem.
Un affrontement prévu et anticipé
Ce n’est pas la première fois que Mensik croise le fer avec Djokovic. En octobre dernier à Shanghai, le jeune homme avait réussi à prendre l’avantage au cours d’une première manche serrée, conclue par un 7-6 en sa faveur, avant de céder les deux suivantes. « C’est un sentiment incroyable de le rencontrer à nouveau », confie Mensik. « Ce sera différent cette fois, j’ai acquis de l’expérience et je suis impatient de profiter pleinement de cette rencontre. Attendons de voir ce que nous réserve dimanche. »
Preuves de sang-froid
Malgré son jeune âge et une expérience limité, le Tchèque a démontré une sérénité impressionnante tout au long du tournoi. Il a successivement écarté des adversaires de taille tels que Roberto Bautista Agut, Jack Draper, Roman Safiullin, Arthur Fils et enfin Taylor Fritz, qui occupait la 4e place mondiale.
Un duel de serveurs
La confrontation avec Fritz, d’une durée de 2 heures et 30 minutes, a vu s’affronter deux serveurs hors pair. Mensik n’a cédé son service qu’une seule fois, en début de seconde manche, preuve de sa solidité face à Fritz.
Des jeux décisifs maîtrisés
Dans ce duel serré, Mensik s’est montré légèrement supérieur lors des deux tie-breaks, notamment celui de la troisième manche. Il a su tirer parti d’une erreur de son adversaire sur la première balle de match, après avoir admirablement géré l’échange, pour s’assurer une place en finale.