Halys perd contre Rune à Wimbledon après avoir mené 2-0

Dans un match de Wimbledon marqué par des interruptions et un changement de court, Quentin Halys faisait sensation avant de se voir rattrapé puis dépassé par un retour spectaculaire. Voici le détail de cette rencontre à suspense, où le talent a brillé malgré les aléas du climat.

Un match épique aux conditions capricieuses

Au cœur d’un contexte météorologique capricieux à Wimbledon, Quentin Halys, classé 220e au niveau mondial, avait initialement pris l’ascendant sur Holger Rune, 15e joueur mondial, lors de leur confrontation sur le prestigieux gazon britannique. Ce duel, disputé en troisième tour, s’est vu interrompu à deux reprises par des averses, nécessitant un déménagement du court numéro 18 au court numéro 1. Malgré un avantage de deux sets en sa faveur, grâce notamment à un service dévastateur de 29 aces qui lui avait permis de dominer son jeune adversaire danois, Halys a vu la victoire lui échapper, cédant face à Rune sur le score final de 1-6, 6-7 (4), 6-4, 7-6 (4), 6-1.

Après s’être octroyé les deux premiers sets, Halys semblait avoir la rencontre bien en main. Cependant, un moment décisif s’est produit lors du quatrième set, plus précisément durant le jeu décisif (tie-break). Alors qu’il semblait sur la voie de conclure avec une avance de 4-3, Rune a renversé la vapeur en alignant quatre points consécutifs, puis en s’imposant dans le cinquième set, marquant ainsi la fin des espoirs de Halys.

Ce retournement de situation a eu comme conséquence que le tennis français ne connaîtrait pas le même exploit qu’en 2016, où quatre joueurs de l’Hexagone avaient atteint la deuxième semaine de la compétition. Quentin Halys, malgré son parcours impressionnant, n’a pas réussi à rejoindre ses compatriotes Ugo Humbert, Giovanni Mpetshi Perricard et Arthur Fils en huitièmes de finale de cette édition de Wimbledon. Cette issue souligne la dureté et l’incertitude des compétitions de haut niveau, où le talent seul ne suffit pas toujours à garantir la victoire finale.