À l’aube de Roland-Garros, Novak Djokovic en quête d’un 25e sacre majeur. Entre espoirs et doutes, le chemin semble semé d’embûches pour le champion serbe.
Une saison de terre battue en demi-teinte
À 38 ans, la question agite encore les fans de tennis : Djokovic a-t-il encore ce qu’il faut pour atteindre un 25e Grand Chelem ? Ses défaites précoces à Monte-Carlo et Madrid, suivies d’un forfait à Rome, ont de quoi semer le doute. En février, à Doha, et en mars, à Indian Wells, le scénario était le même : sorties de route imprévues pour le 6e mondial.
Invité en dernière minute au tournoi de Genève, il pourrait bien saisir cette occasion pour corriger le tir avant le grand rendez-vous parisien. L’an dernier, rappelez-vous, Djokovic repartait de la capitale française médaillé d’or olympique.
Changer de perspective
Après Monte-Carlo, le Serbe était dépité. À Madrid, il avait troqué l’amertume contre la philosophie : « Gagner un ou deux matchs, c’est déjà une victoire », disait-il avec une sagesse nouvelle. L’ex-numéro 1 mondial, qui a dominé le circuit pendant 428 semaines, confie : « C’est un défi de taille, surtout sans Federer et Nadal. »
Andy Murray, autre membre du « Big 4 », a jeté l’éponge côté coaching après un partenariat fulgurant de six mois.
Le compteur toujours à 24
Avec 24 titres en Grand Chelem, Djokovic égale l’illustre Margaret Court. Mais son dernier grand triomphe ? L’US Open 2023. Entre blessures au genou et complications diverses, la route a été rude ces derniers mois.
« L’équilibre entre pro et perso devient un défi », confiait-il à Monte-Carlo. Le Serbe reconnaît bien volontiers : « Quand les résultats ne suivent pas, les doutes naissent. »
Un avenir encore prometteur ?
N’oublions pas que Djokovic, malgré les aléas, avait atteint la finale à Wimbledon en 2024. Gasquet lui-même le place parmi les favoris à Roland-Garros, où le Français fera son dernier tour de piste.
Carlos Alcaraz, de son côté, ne doute pas : « S’il visait les Jeux de 2028, il serait capable de le faire ! » Puis viendront Wimbledon et l’US Open, sur des terrains où le Serbe se sent plus à l’aise.
Alors, fans de la balle jaune, Novak sera-t-il encore capable de s’illustrer ? Seul l’avenir le dira. Mais une chose est sûre : avec Djokovic, rien n’est jamais écrit d’avance.
