Face à la critique d’Iga Swiatek concernant le niveau sonore élevé sur le court principal durant sa rencontre avec Naomi Osaka, Paula Badosa rétorque en soulignant que les circonstances de jeu sur les terrains secondaires sont considérablement plus difficiles.
«Merci de rester silencieux pendant les échanges, cela nous aide à nous concentrer.» Voici, en grandes lignes, l’appel qu’Iga Swiatek a fait après une rencontre intense contre Naomi Osaka. L’athlète polonaise s’est exprimée sur le fait que le bruit du public pendant les échanges, ou au moins au moment du service, la perturbait dans son jeu.
Malgré son statut de numéro 1 mondiale, cette remarque de Swiatek n’a pas rencontré une approbation unanime. Paula Badosa, quant à elle, ne semblait pas partager le point de vue de Swiatek. «À mon avis, elle n’a pas de raison de se plaindre car, personnellement, j’ai joué sur les courts 8 et 9 où l’on entend absolument tout ; que ce soit du Lenglen, du Philippe-Chatrier, ou même des courts 6 et 7. Elle est privilégiée de jouer uniquement sur le Philippe-Chatrier, mais pour ma part, cela ne me dérange pas», a déclaré l’Espagnole après sa victoire difficile contre Putintseva, par 7-5 dans le troisième set.
Badosa et les courts extérieurs
Ancienne deuxième mondiale, aujourd’hui classée 139ème à cause de sérieux problèmes de dos, Badosa lutte pour revenir au sommet. En attendant l’opportunité de rejouer sur le court Central, hypothèse envisageable pour son prochain match contre Aryna Sabalenka, l’Espagnole évolue sur des terrains annexes. Les terrains 8 et 9, spécifiquement, sont réputés pour leur ambiance animée. Ces courts se trouvent entre les courts Chatrier et Lenglen, d’où proviennent différents bruits (annonces des speakers ou de l’arbitre, réactions du public…). Il faut également gérer la proximité avec les terrains adjacents et un public mobile, qui va et vient d’un court à l’autre.
Ce n’est pas une tâche facile, mais la partenaire de Stefanos Tsitsipas a su trouver son équilibre. «Dans ces moments là, je me concentre tellement sur mon propre jeu et sur le match que cela ne vient pas me perturber. Pour être franche, j’apprécie entendre le public crier et nous encourager. La période du Covid a été très dure à vivre sans spectateurs. Je suis très contente que le public soit de retour et je pense qu’il est fondamental dans notre sport.» Dommage, Iga.