ATP et WTA répliquent à l’action collective antitrust : un défi majeur

Les grandes manœuvres judiciaires s’activent dans le monde du tennis. Et autant dire que ça secoue ! Les grands circuits professionnels ont décidé de frapper fort. Ensemble, ils ont déposé une requête devant un tribunal fédéral à New York pour balayer l’action antitrust lancée par l’Association des joueurs de tennis professionnels (AJTP), cette fameuse organisation cofondée par l’incontournable Novak Djokovic.

Un affrontement qui s’intensifie

En mars dernier, l’AJTP a dégainé une grosse artillerie judiciaire en ciblant le circuit féminin WTA, le masculin ATP, la Fédération internationale de tennis (FIT) et l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (AIIT). Leur reproche ? Se comporter comme un "cartel". Rien que ça ! Les joueurs, dans leur soif de justice, veulent une plus grosse part du gâteau. Ils contestent aussi la structure actuelle du tennis : des prize money plafonnés et cette impression de monopole qui tue la concurrence, voilà leurs principales revendications.

Les ténors derrière la révolte

Quand Novak Djokovic, star planétaire et détenteur de 24 trophées en solo dans les Grands Chelems, s’associe au Canadien Vasek Pospisil, ça ne rigole plus. Leur objectif : défendre des joueurs qui, rappelons-le, sont des indépendants sur un circuit où l’individuel est roi.

Quant à Ahmad Nassar, aux manettes de l’association, il martèle que le groupe ne coche pas les cases du syndicat classique : pas de cotisations, pas de membres formels. C’est exactement ce qu’argumentent les quatre grands défendeurs pour exclure la PTPA de ce bras de fer judiciaire.

Des motions qui divise

La WTA, seule dans sa démarche, ne mâche pas ses mots : selon elle, les joueurs comme Nick Kyrgios, finaliste éclatant de Wimbledon 2022, Reilly Opelka et Tennys Sandgren, devraient lâcher le circuit féminin. De leur côté, les joueuses Sorana Cirstea et Varvara Gracheva se voient plutôt redirigées vers l’arbitrage obligatoire. Un détour juridique loin des feux des tribunaux, en somme.

Malgré la tempête, l’AJPT garde le silence radio pour l’instant. Une stratégie de comm’ ou juste le calme avant la tempête ? L’avenir nous le dira…

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