Bianca Andreescu, l’ombre d’un exploit. Hier, à Paris, la Canadienne a lutté jusqu’au bout pour finalement s’incliner face à la Japonaise Nao Hibino. Un match intense en trois sets qui laisse un goût amer.
Un deuxième set décisif
Pour Bianca, ce deuxième set restera dans les mémoires. L’Ontarienne, classée 102e mondiale, a laissé filer une occasion en or. Avec une balle de match à portée, elle menait 5-2 dans le tie-break. Et puis… tout s’est effondré.
Andreescu avait besoin de trois victoires en qualifications pour s’ouvrir les portes du tableau principal de ce tournoi du Grand Chelem. Elle avait pourtant dominé le premier set en moins de 40 minutes, brisant Hibino à trois reprises. Ça sentait bon, très bon.
Rebondissement et suspense
Dans la deuxième manche, malgré une entame difficile avec Hibino en tête 3-1 à cause d’une rupture de service, Andreescu a repris le contrôle. Elle s’est même construite une avance de 5-3, affichant encore deux breaks. Mais Hibino, classée 200e, n’avait pas dit son dernier mot. Elle a annulé la balle de match lors du neuvième jeu et égalisé.
Dans le tie-break, Andreescu a démarré en force avec un mini-break dès le début. Menant 5-2, elle semblait en bonne voie. Mais Hibino, en mode survie, a renversé la tendance avec cinq points d’affilée, poussant la rencontre à un set final.
Dernière manche en suspens
La troisième manche a vu Hibino prendre l’avantage avec un quatrième break au cinquième jeu. Elle a ensuite sauvé deux balles de break, mettant fin aux espoirs d’Andreescu. Malgré la défaite, Bianca a marqué plus de points et remporté plus de jeux que son adversaire. Ses coups gagnants (43) surpassaient ses fautes directes (33), mais ça n’aura pas suffi.
Pendant ce temps, sur d’autres courts, ce fut la même histoire de désillusion pour les Canadiennes Marina Stakusic et Carson Branstine. Éliminées en deux sets par l’Allemande Tamara Korpatsch et la Suissesse Rebeka Masarova.
Plus tard dans la journée, tous les yeux seront rivés sur Victoria Mboko, jeune espoir de 18 ans, qui affronte Kathinka von Deichmann. La promesse d’un futur éclatant ? À suivre…
