Alcaraz-Sinner : Duel en Finale avec le Favori Local

Alcaraz à l’assaut de Rome : une première finale sous tension

La tempête espagnole, Carlos Alcaraz, a frappé encore une fois ! Vendredi, il décroche son billet pour sa première finale au Masters 1000 de Rome, en domptant Lorenzo Musetti 6-3, 7-6 (4). Ce gamin issu de Murcie enchaîne les finales comme un gourmet les repas, et après avoir brillé à Monte-Carlo et fait trembler Barcelone, il s’est retiré à Madrid sur blessure. Mais le voilà, prêt à en découdre à Roland-Garros dès le 25 mai pour défendre son trophée.

Face-à-face explosif : Alcaraz contre Sinner

Dimanche, c’est le prodige italien Jannik Sinner qui l’attend de pied ferme en finale. Le numéro un mondial n’a pas chômé non plus, pulvérisant Tommy Paul 1-6, 6-0, 6-3 pour signer une 26e victoire consécutive. Sinner, derrière qui l’Italie tout entière rugit, a littéralement survolé les quarts face à Casper Ruud avec une démonstration éclatante : 6-0, 6-1. Autant vous dire que le duel Alcaraz-Sinner s’annonce comme une véritable arène digne des gladiateurs d’autrefois.

Alcaraz n’est pas dupe. « Ce sera un combat, d’autant plus face au public italien », confie-t-il non sans un certain défi.

Retour en force du chouchou italien

Jannik Sinner, après trois mois loin des courts à cause d’une suspension accordée suite à des contrôles positifs (contamination accidentelle, blâme au kiné !), revient dans la lumière. À 23 ans, il devient le premier Italien depuis Adriano Panatta en 1978 à accéder à la finale du Foro Italico. Une victoire dimanche ferait de lui une légende locale. Sa dernière déconvenue remonte à une finale perdue en octobre 2024 contre… Alcaraz.

Trois mois de repos forcé, mais le voilà de retour, frais et décidé, avec des titres en poche : Masters 1000 de Shanghai, Masters ATP de Turin, une Coupe Davis, et pourquoi pas, cerise sur le gâteau, Rome ?

Les dames sous les feux de la rampe

Chez les femmes, du spectacle également samedi avec Coco Gauff et Jasmine Paolini qui s’affronteront en finale. Paolini ne s’arrête pas là, alignée aussi en double féminin avec Sara Errani, elles ont terrassé la paire russe Andreeva-Shnaider, rien de moins !

Alcaraz : un chemin semé d’embûches

Souvenir amer pour Alcaraz : un abandon à Madrid pour des soucis physiques toujours présents, une attelle en compagnon de route à Rome. Son jeu face à Musetti ? Un mélange d’opportunisme et d’intelligence, sous un vent frondeur qui n’a pas facilité les échanges.

« Mentalement, j’ai tenu », affirme-t-il. Pas une récitation classique, mais la preuve d’une maturité de fer. On attend cet affrontement de tous les dangers avec impatience !

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