Alcaraz prêt pour Roland-Garros : Sinner souligne une leçon bénéfique

Carlitos frappe fort et avec style.

Après une finale remportée brillamment, le nouveau numéro 2 mondial savoure son succès face à Jannik Sinner, le numéro un incontesté : 7-6 (7/5), 6-1. « Gagner un titre, soulever un trophée, ça booste vraiment pour les prochaines compétitions », s’enflamme-t-il. « Les trophées des Masters 1000, c’est un signe que tout va bien sur le court, et franchement, j’ai hâte de voir la suite pour moi », poursuit-il avec le sourire. Pour Carlitos, ce n’est que le début, la route vers Roland-Garros lui semble déjà tout tracée, surtout après sa glorieuse victoire l’an dernier à Paris.

Alcaraz, jeune et fougueux à 22 ans, ajoute un troisième bijou à sa collection cette année, avec un deuxième Masters 1000 après Monte-Carlo. Rappelons qu’il avait dû faire l’impasse sur Madrid suite à une blessure à l’adducteur.

Aujourd’hui, notre numéro 2 mondial est un homme transformé. « Je suis dans un tout autre état d’esprit », confie-t-il, loin du fiasco de Miami en mars où il avait mordu la poussière au premier tour. « Je ne suis plus obsédé par le résultat. Désormais, c’est le bonheur et la fierté qui priment », ajoute-t-il, plus serein que jamais.

Carlitos ne cache pas son admiration pour Sinner, qui, malgré une suspension, a réussi à se hisser en finale. « Revenir comme ça après une longue pause… Jannik est incroyable », déclare-t-il, impressionné. « À Roland-Garros, je parie qu’il va tout exploser », prédit-il en guise de conclusion.

Quant à Sinner, même battu en finale, l’Italien tire du positif du tournoi de Rome, son premier depuis sa suspension de trois mois. « Content de ce que j’ai fait ici, ça me prépare bien pour Paris », déclare-t-il en conférence, joueur de retour après son absence dictée par l’Agence mondiale antidopage. « Je suis plus près de mon top niveau que je ne pensais », insiste-t-il, tout sourire.

Malgré quelques choix discutables lors de la finale, il assume : « Ce manque de matches, ça pèse, mais pas d’excuse ! ». Pour lui, l’heure est à l’amélioration technique, notamment sur ses déplacements. Prévu initialement à Hambourg, Sinner préfère se ressourcer une semaine : « Besoin de souffler, le corps et la tête », conclut-il.

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