Monte-Carlo sous le projecteur : le défi d’Aston Martin
MONTE-CARLO, Principauté de Monaco—Adrian Newey, le maestro de l’aérodynamique anglais, a débarqué chez Aston Martin en mars dernier après une longue épopée chez Red Bull. À l’occasion du Grand Prix de Monaco, il a partagé sa vision : si Aston Martin veut séduire Max Verstappen, le Néerlandais flamboyant, il faudra une voiture qui dépote.
Verstappen, l’enjeu à gagner
Max Verstappen, c’est un prodige, un as du volant. Pas de mystère, le champion choisira l’équipe capable de mettre à sa disposition la caisse la plus véloce. Simple, non ? Alors, Newey, en plein entretien VIP à Monaco, met les bouchées doubles : "Pour l’attirer, il ne suffit pas de rêver, il nous faut la voiture la plus rapide."
Newey, un brin réaliste, voire désabusé, l’admet : « Pas de place aux illusions, on en est encore loin. »
Rumeurs et tensions en coulisses
La rumeur s’agite : Aston Martin aurait dégainé une offre mirobolante pour arracher Verstappen, bloqué chez Red Bull jusqu’en 2028. Et là-bas, ça chauffe. Des tensions, un clan Verstappen irrité… Y aurait-il une ouverture ?
Une première sortie remarquée
Pour sa première au cœur de l’écurie qui rêve grand, Newey vante les installations dernier cri, notamment l’usine flambante neuve. Impressionnant, jure-t-il, mais pas suffisant pour damer le pion aux rivaux.
Newey salue la nouvelle soufflerie, atout majeur selon Lawrence Stroll, le big boss. Mais l’ingénieur nuance : « Une soufflerie, c’est crucial, tout comme les bancs moteurs, mais il ne faut pas tout miser là-dessus. »
Des attentes à gérer
Quant au simulateur d’Aston, il n’est pas encore au top, précise-t-il pour modérer l’enthousiasme autour de la voiture promise pour 2026. En fin d’entretien, le maestro conclut avec sagesse : « Les talents sont là, reste à bien les orchestrer. » Voilà un défi à la hauteur de la légende !