La disparition d’Alain Delon, à l’âge de 88 ans, évoque son apparition inattendue sur le plateau de l’émission Vivement dimanche en 2004, consacrée ce jour-là à Michael Schumacher. Cet événement souligne la mémoire durable de la légende du cinéma français.
Figure emblématique du cinéma français, décédé dimanche à l’âge de 88 ans, Alain Delon avait une véritable passion pour le sport. Il s’intéressait particulièrement à la boxe, au cyclisme et aux courses automobiles. Grâce à sa célébrité et son amour des sports mécaniques, il est devenu un ami proche de son idole Alain Prost. Cette passion pour la Formule 1 l’a conduit à fréquenter assidûment les paddocks des Grands Prix pendant de nombreuses années, surtout pour suivre de près l’écurie Ferrari. C’est lors de ces événements qu’il a lié une amitié durable avec Jean Todt, dont la compagne de l’époque travaillait également dans le milieu du cinéma.
Durant les années 90, Alain Delon a eu l’occasion de rencontrer Michael Schumacher, alors nouvelle star de la Formule 1. En février 2004, lors d’un épisode de Vivement Dimanche dédié au champion allemand, Michel Drucker avait invité des personnalités telles que Johnny Hallyday et Jean Reno pour entourer « Schumi » et Jean Todt. Alain Delon, décidé à marquer cet événement, a insisté pour faire une apparition surprise en fin d’émission. Cette intervention inattendue a créé la surprise et ravit les téléspectateurs de l’époque. Le charisme de Delon, même face à des géants comme « Jojo » — le surnom qu’il donne affectueusement à Johnny Hallyday —, a capté l’attention du public.
Schumacher interrompu par Alain Delon
Ce jour-là, Delon a expliqué qu’il était « passé pour confier [son] admiration » pour « le phénomène, le talent et le génie de Michael tout comme celui de Jean ! ». Il détaillait alors : « Ce sont des choses rares, des choses uniques, comme Fangio, Senna, Prost, et d’autres que j’ai admirés toute ma vie. C’est un premier, un vainqueur, un phénomène, tout a été dit sur Michael ».
En ce temps-là, Michael Schumacher, surnommé « Le Baron rouge », était déjà sextuple champion du monde de Formule 1 (1994, 1995, 2000, 2001, 2002, 2003). Il surpassait alors Juan Manuel Fangio avec ses cinq titres et abordait une saison 2004 qui lui permettrait d’ajouter une cinquième victoire consécutive et d’atteindre son septième et dernier titre de champion, devant son coéquipier Rubens Barrichello. Depuis, Lewis Hamilton a égalé le record de la légende allemande en remportant également sept championnats du monde.