Loin des circuits MotoGP, Valentino Rossi reste toujours aussi passionné. Lors d’un échange animé sur le PoretCast, l’icône des courses a confié les frissons qu’il éprouve en observant les compétitions depuis le bord de piste, surtout lorsque son frère ou les jeunes talents de son académie prennent le départ. Avec ses récentes visites dans le paddock, pourrait-on voir le Docteur retrouver sa place au sein de l’équipe VR46 ?
Le Maestro a-t-il encore son cœur à la VR46 ?
Une présence de Rossi qui change la donne
Certains disent que Valentino Rossi voit la VR46 comme un simple business. Il n’était même pas là pour le lancement de leur nouvelle bécane cet hiver, et son implication semble un peu en roue libre. Pour certains, c’est clair : pour lui, l’équipe c’est juste un plan B.
Mais, attention, le vent tourne peut-être. Rossi a fait une apparition surprise au Grand Prix du Qatar, ce qui n’a pas manqué de ravir Fabio Di Giannantonio, pilote emblématique de la VR46. Quelques semaines après, le voilà encore à Jerez. Que se passe-t-il ? Rossi serait-il prêt à reprendre du service, au moins en coulisses ?
Et oui, faut pas l’oublier, Rossi ne décroche pas du sport. Passé du MotoGP aux courses GT et d’endurance, il continue de se frotter aux circuits avec ferveur.
Dans un dernier épisode du podcast PoretCast, Rossi ne cache rien de sa nervosité depuis qu’il assiste aux courses de l’extérieur. Son palmarès de sept titres mondiaux ne l’empêche pas de trembler en voyant son frère Luca Marini et ses poulains, Francesco Bagnaia et Franco Morbidelli, s’élancer sur les pistes.
« Quand vous êtes en course, la tête est à 100 % dans le week-end », confie-t-il, « juste avant le départ, les nerfs sont à vif. Peur de tout foirer, de tomber, de tout perdre. »
« Mais dès que vous êtes sur la moto dans le garage, la peur, elle disparaît. C’est l’adrénaline pure. »
Observer de l’extérieur ? Ça, c’est une autre paire de manches : « Regarder la course sans y être, c’est bien pire, » avoue-t-il, « je suis tout le temps sur les nerfs. Mon frère et mes amis sont dans la bagarre. C’est de la tension à l’état brut. »
Cela dit, Rossi s’enflamme toujours en les encourageant : « C’est fantastique, lance-t-il, ça me rajeunit. Applaudir Pecco et Franco, c’est grisant. Je les suivais déjà en Moto3 et Moto2. Quand ils sont dans la course, c’est du pur bonheur. Sans eux, je regarde, mais ce n’est pas pareil. »
Retraité du MotoGP, oui, mais son essence de compétiteur reste intacte. Les quatre roues ont pris le relais, mais la passion du MotoGP coule toujours dans ses veines.