Lors du Grand Prix d’Espagne ce dimanche, Marc Marquez a avoué son ignorance quant à la cause de sa chute. Alors qu’il était solidement installé en troisième position, le pilote Ducati a brutalement mordu la poussière au troisième tour. Résultat : adieu le podium et la tête du championnat, désormais entre les mains de son frère Alex. Malgré ce coup du sort, Marquez a affiché une détermination de fer, remontant jusqu’à la 12e place. Il ne lui manque désormais qu’un petit point pour regagner sa position au classement.
Marc Marquez, quel dommage ce dimanche. Lui qui filait vers le podium, voire mieux, a vu ses espoirs s’envoler avec une chute lors du Grand Prix d’Espagne. Troisième, puis Paf ! par terre au 3e tour. Peu de points engrangés, et voilà que son frangin Alex en profite pour prendre la tête du championnat.
Un choc qui chamboule le classement
C’est la deuxième fois que Marc se gauffre cette saison. Souvenez-vous, c’était déjà le cas au Grand Prix des Amériques, au Texas. Pourtant, jusque-là, il avait l’air en forme, le bougre, presque parfait même.
Après la course de Jerez, Marc était perplexe sur les raisons de sa chute.
"À Austin, je savais pourquoi je m’étais ramassé", confie-t-il à MotoGP.com. "Mais là, mystère. Je ne forçais même pas. J’étais serein, comme dans les premiers rounds. Derrière les leaders, peinard, sachant que je cartonne souvent sur la deuxième moitié de la course."
Il évoque aussi que suivre de près Fabio Quartararo et son coéquipier Francesco Bagnaia aurait pu jouer un rôle dans ce revirement.
"Pas encore jeté un œil aux datas", lance-t-il sur MotoGP.com. "J’ai peut-être pris un angle de plus, qui sait ? C’était peut-être juste la première fois du week-end où je collais autant. Les pneus ou la bécane ont réagi différemment. J’ai pas réfléchi, et boum, l’erreur."
Malgré tout, Marc remonte en piste, déterminé. Même avec une bécane cabossée, il fonce et arrache la 12e place, grappillant 4 petits points.
Après cinq courses, il n’est qu’à un point derrière Alex. Mais pas de panique chez Marc.
"C’est pas comme si j’étais largué", rassure-t-il en conférence de presse MotoGP.com. "Si ma vitesse manquait, là ce serait chaud. Mais j’ai le rythme. Faut juste éviter les boulettes."
