MIAMI – Lewis Hamilton, septuple champion du monde, débarqué cette année chez Ferrari après 14 saisons à dompter la flèche d’argent de Mercedes, ne perd pas son légendaire flegme britannique. Malgré des débuts en demi-teinte avec la Scuderia, il reste exemplaire dans son attitude, confie Frédéric Vasseur, le boss français de l’écurie.
Un Patron séduit par l’attitude d’Hamilton
« On n’a pas tout bien fait, lui non plus. Mais quel état d’esprit ! », s’exclame Vasseur pendant qu’on entend vrombir les moteurs à Miami. Le Britannique, dans sa quarantième année, navigue à la septième position au championnat avec seulement 31 points, bien loin derrière l’étoile montante, l’Australien Oscar Piastri, solidement ancré en tête avec 99 points sous sa ceinture.
Côté performance, le tableau est mitigé. Hamilton, bien qu’il ait signé une splendide victoire lors du sprint en Chine, peine à faire mieux qu’une cinquième place en Grand Prix. « C’est une phase d’adaptation, il faut de la patience », tempère Vasseur, plein d’espoir.
Une soif d’apprendre toujours intacte
Le patron poursuit : « Une bourde, et c’est la sanction immédiate. Mais la bonne nouvelle ? Lewis est au front. Dès potron-minet, il est sur le pont, avide de connaissances, déterminé à muscler la voiture, toujours en quête de progrès. »
Hamilton, malgré son expérience, doit apprivoiser la nouvelle famille qu’est Ferrari. « Il a déjà une vue d’ensemble impressionnante de sa performance, mais notre arsenal technologique est différent des autres équipes. L’alchimie prend du temps. C’est un défi, mais on avance », ajoute Vasseur dans un optimisme communicatif.
Le défi de Miami
Pour le sprint de samedi à Miami, Hamilton partira de la septième position, juste dans le sillage de Leclerc. L’écart de plus d’une seconde sur son coéquipier français lors des premiers essais libres a donné à réfléchir. Mais avec Hamilton, rien n’est jamais joué. Et qui sait, peut-être que les vents de Floride lui porteront chance.
