Oscar Piastri s’offre la gloire à Miami. L’Australien, au volant de sa McLaren, a dominé le Grand Prix de Miami avec une aisance déconcertante. Derrière, son acolyte britannique, Lando Norris, s’est accroché pour offrir à l’équipe un doublé de toute beauté sur le circuit de Miami Gardens.
Un duo de choc chez McLaren
Piastri, parti troisième, n’a pas tardé à s’imposer. Le leader du championnat a fait parler la poudre, devançant de justesse son voisin de box. George Russell de Mercedes complète le podium, mais il n’a pu que regarder les deux McLaren s’éloigner.
Troisième victoire de suite pour Piastri, et quatrième de la saison, qui creuse un écart de 16 points sur Norris. Max Verstappen? Loin derrière, au pied du podium, à 32 longueurs… une anomalie dans le royaume du quadruple champion.
Un début chaotique pour Norris
Le départ était corsé. Verstappen, en pole, n’a pas hésité à couper la route à Norris. Résultat? Une sortie de piste qui relègue le Britannique au sixième rang, et ouvre un boulevard à Piastri. Au 14e tour, l’Australien s’échappe vers une victoire incontestée.
Mais Norris n’abandonne jamais. Il finit par dompter « Mad Max » dans un duel acharné, parachevant un doublé McLaren qui alourdit le bilan des constructeurs pour les rivaux.
Les surprises du peloton
Et puis, venu de nulle part, Alex Albon sur sa Williams décroche une cinquième place inattendue. Juste derrière, l’Italien Andrea Kimi Antonelli de Mercedes et les Ferrari de Charles Leclerc et Lewis Hamilton suivent dans l’ombre.
Sainz, au volant de sa Williams, complique la vie des Scuderia, terminant dans le top 10 avec Tsunoda de Red Bull en embuscade. Tiens, parlons-en de Tsunoda : une pénalité de cinq secondes froisse sa performance, mais il garde sa place dans le classement.
Les tricolores pas au rendez-vous
Isack Hadjar, un temps dans le top 10, échoue sous le drapeau à damier à la 11e place, pénalisé par la fougue de Tsunoda. Alors que ses compatriotes français, Esteban Ocon et Pierre Gasly, terminent 12e et 13e, sans éclats particuliers.
Le Québécois Lance Stroll? À peine meilleur qu’Alonso, son partenaire d’Aston Martin, en 16e position. La suite? À Los Angeles, avec la promesse d’une nouvelle bataille sur le bitume.
