Depuis qu’Otmar Szafnauer a été démis de ses fonctions il y a un an, Bruno Famin occupe le poste de directeur de l’équipe Alpine. Toutefois, il semble que l’écurie française pourrait de nouveau voir un changement de direction dans les semaines à venir.
Est-ce qu’Alpine va encore changer de leadership ? Depuis le départ de Cyril Abiteboul il y a plus de trois ans, l’équipe située à Enstone a vu défiler plusieurs directeurs, y compris Davide Brivio, Marcin Budkowski et Otmar Szafnauer. En juillet dernier, une vaste réorganisation avait conduit au départ de Laurent Rossi, grand patron de la marque, et Bruno Famin avait alors accepté de combiner son rôle de directeur de la branche sport automobile d’Alpine avec celui de directeur de l’équipe de F1.
Toutefois, d’après des informations du magazine britannique Autosport, cette situation ne devrait pas durer longtemps. En effet, récemment, Flavio Briatore a fait son retour en tant que conseiller exécutif auprès de Luca de Meo, le directeur général du groupe Renault, ce qui annonce une nouvelle réorganisation au sein de l’écurie française. Le nom d’Oliver Oakes est fréquemment cité pour prendre la direction de l’équipe Alpine dans les semaines à venir, alors que la possibilité d’engager Mattia Binotto a été écartée avec l’annonce de sa prise de poste chez Audi pour le projet en association avec Sauber.
Oakes, le futur Horner d’Alpine ?
Actuellement à la tête de l’équipe Hitech, engagée en Formule 2 et en Formule 3, le Britannique pourrait insuffler un nouvel élan à une équipe française qui peine à progresser. Ancien pilote ayant concouru en GP3 en 2010, Oliver Oakes présente un profil qui rappelle celui de Christian Horner, patron de l’équipe Red Bull Racing depuis que la marque autrichienne a repris Jaguar fin 2004.
Si Oliver Oakes est effectivement nommé à la tête d’Alpine, ce natif de Norwich fera son entrée dans le monde de la F1, après avoir envisagé une candidature de Hitech dans le cadre de la procédure de la FIA l’an dernier. Cette procédure a finalement abouti à l’approbation du projet mené par Andretti, bien que ce dernier ait échoué face au refus de la FOM d’élargir la grille de départ. Dès son entrée en fonction, Oliver Oakes devra immédiatement se pencher sur deux dossiers importants : le choix du futur coéquipier de Pierre Gasly et un éventuel partenariat technique avec Mercedes dès 2026, voire plus tôt.
