Brno : Filip Salač teste le nouvel asphalte du circuit de Masaryk

Le circuit Masaryk de Brno, en République tchèque, a fait peau neuve avec un asphalte tout neuf, lisse comme une patinoire. Filip Salač, le pilote de Moto2, a eu la chance de le tester en avant-première. D’après lui, c’est le jour et la nuit : une adhérence au top, zéro bosse à l’horizon. Ce relooking va propulser les pilotes à des vitesses folles et pourrait bien faire tomber des records sur cette piste légendaire.
Le circuit Masaryk de Brno vient de s’offrir un lifting qui fait sensation !

Ça bouge du côté de Brno ! Le mythique tracé tchèque s’est offert une nouvelle jeunesse avec un revêtement flambant neuf. Notre pilote local, Filip Salač, n’a pas perdu de temps pour tester la bête. Verdict ? « C’est du velours ! » Autant dire que le garçon est conquis.

Repavé de fond en comble, le circuit Masaryk s’apprête à accueillir comme un chef les prochaines joutes internationales, et pas des moindres, avec le Grand Prix de République tchèque en ligne de mire. Cette refonte vise la performance : plus de vitesse, plus de sécurité. Le nouvel enrobé, taillé sur mesure pour les caprices de la météo de Brno, est un petit bijou high-tech.

14 000 tonnes d’asphalte ont coulé à flots, posées en deux strates distinctes : 25 et 40 millimètres, rien que ça ! Autant te dire que ça colle à la route, même dans les virages les plus serrés. Les motos s’en donnent à cœur joie, c’est à se demander si elles ne collent pas un peu trop…

Filip Salač, qui cravachait une Yamaha YZF-R1, n’a pas manqué de battre son propre record personnel à Brno dès son deuxième passage. Il l’affirme sans détour : « Les temps au tour vont fondre de trois à quatre secondes. J’ai jamais été aussi rapide sur seulement deux tours ! »

Et si Brno brillait soudain au firmament du MotoGP ? Salač n’hésite pas à comparer son terrain de jeu à celui de Losail au Qatar. « Brno, c’est du caviar ! Sur un pied d’égalité avec le Qatar, toujours nickel chrome. »

La rénovation a cassé la tirelire : 180 millions de couronnes tchèques, soit plus de 7 millions d’euros. Tout ça, grâce aux fonds privés du groupe Creditas. Et ce n’est pas juste l’asphalte qui a pris un coup de neuf : les bordures, parkings, gradins, même les toilettes, ont eu droit à leur facelift.

« La science au service de la course ! », s’enthousiasme Petr Boháč, le porte-parole du circuit. « On a mixé les matériaux comme des chefs pour coller pile-poil aux exigences de la course. »

Pour Salač, Brno est un terrain de cœur. Depuis 2020, et son dernier run sans public sous COVID-19, il trépigne d’impatience. « La dernière fois, j’étais sous pression, j’ai pas kiffé. Cette fois, je vais me régaler et faire vibrer les fans tchèques ! »

Mais avant de fouler le bitume de Brno, nos pilotes européens devront encore passer par l’Aragon, l’Italie, les Pays-Bas, et l’Allemagne. Un avant-goût piquant avant le show final. À vos casques, ça va décoiffer !

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