Alpine : Ascension Agitée et Défis en F1

Alpine dans la tempête : Imola, nouvelle étape de la saga

Révolution à Imola ?

Alpine, cette écurie de Formule 1 qu’on croyait sur de bons rails, se retrouve une fois de plus dans l’œil du cyclone après le dernier Grand Prix de Miami. Ce week-end à Imola, deux changements majeurs vont secouer la grille. D’abord, l’arrivée de Franco Colapinto aux côtés de Pierre Gasly à la place de Jack Doohan, un remplacement pas vraiment surprenant pour les initiés. En revanche, la démission d’Oliver Oakes, directeur de l’écurie, a pris tout le monde de court. Et voilà que Flavio Briatore reprend les rênes. Un retour inespéré ?

Doohan sacrifié ?

Parlons pilote ! La passation entre Doohan et Colapinto n’a pas fait chuter les spectateurs de leur chaise tant elle était prévisible. Le pauvre Doohan, avec ses performances en dents de scie (13e en Chine, bonus solidarité avec trois disqualifications) n’a jamais vraiment trouvé grâce aux yeux de ses patrons. En six courses, aucun point engrangé, alors que Gasly caracole avec sept unités, notamment une septième place à Bahreïn après un coup d’éclat en qualification.

L’infortuné Doohan a même été victime d’un accident spectaculaire au Japon, oubliant de refermer son DRS au premier virage. Bref, le constat de son remplacement s’imposait. L’Argentin Colapinto, lui, arrive avec un capital sympathie et quelques commanditaires sud-américains dans ses bagages. Mais comment expliquer qu’Alpine ait placé Doohan dans une telle impasse ?

Déjà avant le coup d’envoi de la saison, le prénom de Colapinto circulait en coulisses pour remplacer Doohan. Difficile, donc, pour l’Australien de prendre ses marques. Comment rester serein quand l’épée de Damoclès n’a jamais été aussi menaçante, alors qu’il n’a même pas eu le temps de véritablement commencer sa carrière en F1 ?

La pression sur les jeunes, c’est un chemin semé d’embûches. Partout dans les paddocks, on sait qu’un pilote, même expérimenté, nécessite du temps pour s’adapter à un nouvel environnement. Hamilton et Sainz peuvent en témoigner. Alors pour une recrue…

Et le schéma se répète, Alpine maintenant Colapinto sous pression avec un contrat de cinq courses. C’est bien simple, on accélère sans prudence, et les risques deviennent élevés.

Tempête sous la direction

Tandis que le tumulte de la piste fait rage, Alpine doit aussi gérer une crise en interne. Oliver Oakes a claqué la porte, marquant un énième retournement de situation délicat pour l’équipe. Officiellement, des raisons personnelles sont invoquées, et l’on découvre que son frère se trouve embourbé dans des ennuis judiciaires. Comme une malédiction, la position de directeur chez Alpine semble instable.

Flavio Briatore, lui, revient en terrain connu. Tantôt empereur, tantôt paria après le fameux « crashgate » de 2008, sa réputation est sulfureuse. Peut-il insuffler le renouveau tant espéré alors que ses pairs adoptent des modèles de gestion plus modernes ?

Dixième au classement, Alpine va devoir se battre pour redresser la barre dès Imola. Que le spectacle commence ! Quant aux amateurs de sport-automobile, rendez-vous est pris dès vendredi pour les essais, tout en espérant qu’Imola marque le début de jours plus sereins pour notre écurie tricolore préférée.

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