Fin confirmée de la reconstruction

La Révélation de la Coupe du Monde de Saint-Côme pour l’Équipe Nationale de Bosses

Une Fin de Reconstruction Confiante

Lors de la conférence de presse ce jeudi, l’entraîneur-chef de l’équipe nationale de bosses a partagé sa satisfaction quant aux résultats de la Coupe du monde de Saint-Côme, y voyant la confirmation d’une nouvelle étape pour son équipe. Les quatre médailles remportées durant le week-end, comprenant trois d’or et une d’argent, ont renforcé sa conviction que l’époque de la reconstruction touchait à sa fin.

« J’ai toujours soutenu que notre groupe avait une volonté de fer », a-t-il affirmé tout en témoignant de ses attentes envers les athlètes. Ce désir de performance s’est concrétisé lorsque Mikaël Kingsbury a décroché sa seconde médaille d’or en deux jours, tandis que Maia Schwinghammer a goûté à sa première victoire sur le circuit mondial en épreuve individuelle. De plus, Julien Viel a atteint son meilleur résultat en simple avec une médaille d’argent.

La Dynamique de Groupe Revigorée

L’entraîneur a également souligné l’importance du soutien mutuel parmi les athlètes, précisant que Kingsbury, malgré ses nombreuses années au sommet, trouve dans ses coéquipiers une nouvelle motivation. « Mikaël est entouré de jeunes talents, et cela nourrit son esprit compétitif », explique-t-il. Son intérêt immédiat pour le parcours de Maia démontre son enthousiasme pour les réussites de ses camarades.

Kingsbury, au sommet de sa carrière avec 96 victoires, s’approche du seuil mythique des 100 victoires en Coupe du monde, un exploit encore inédit et comparé aux 99 victoires de Mikaela Shiffrin en ski alpin. Bien que le record ne l’obsède pas, il confesse qu’il est dans une phase de sa carrière où il devient très dur à surpasser.

Performance et Persévérance : Les Élans de l’Équipe

Kingsbury ressent également une sensation de fraîcheur, malgré l’intensité des compétitions. Sa domination semble sans partage, au point d’ébranler ses adversaires qui se retrouvent distancés dans la course au globe de cristal. Julien Viel, en louant son coéquipier, le qualifie de meilleur athlète masculin dans le domaine des sports individuels.

Maia Schwinghammer, en grande forme, enchaîne les performances remarquables avec régularité. Elle a terminé dans le top-6 lors de ses neuf dernières compétitions en Coupe du monde. À 23 ans, la jeune Québécoise a enfin trouvé ce qui lui manquait pour briller au plus haut niveau.

Réflexion et Stratège : Les Clés du Succès

Schwinghammer a exprimé sa confiance retrouvée, affirmant avoir identifié sa routine idéale lors des compétitions et optimisé ses compétences techniques. Ce travail méthodique lui permet aujourd’hui de s’approcher des sommets, à quelques mois des Championnats du Monde en Engadine et des Jeux olympiques de Milan-Cortina en 2026.

L’entraîneur Hamelin insiste sur l’importance pour Schwinghammer d’expérimenter et de réussir des finales de haut niveau avant de se rendre aux Jeux olympiques. L’expérience du stress et des attentes sur une échelle internationale constitue un défi à relever pour se forger une stature de leader.

Sur le plan personnel, Viel a pris conscience grâce à son entraîneur qu’un certain niveau de risque était nécessaire pour se démarquer dans les compétitions. « Julien a un talent brut extraordinaire », souligne Hamelin, tout en notant que ce dernier a accepté de sortir de sa zone de confort pour tenter des choses audacieuses, ce qui lui a valu une seconde place et une septième place lors de ce week-end.

Un Regard vers l’Avenir

Avec ses récents succès, Viel grimpe au neuvième rang du classement général. Les efforts payants de l’équipe à Saint-Côme laissent entrevoir un avenir prometteur pour ces athlètes, qui se préparent désormais pour les prochaines compétitions à Deer Valley, où de nouveaux défis les attendent.