Marc-André Barriault : un tournant crucial dans sa carrière

Marc-André Barriault : Un dernier combat pour la route ?

À la croisée des chemins

Un peu plus de sept ans après son premier coup d’éclat dans l’octogone de l’UFC, Marc-André Barriault se trouve à un moment crucial de sa carrière. Après trois défaites consécutives, le colosse québécois jouera gros face à Bruno Silva lors de l’UFC 315, ce samedi, au Centre Bell. Un quatrième faux pas pourrait bien sonner la fin de sa saga avec la crème mondiale des arts martiaux mixtes.

Une bataille sous haute tension

Barriault n’est pas à sa première crise. En 2019, il avait déjà traversé une série de trois combats perdus à l’UFC. À 35 ans, l’homme sait qu’il n’aurait pas pu rêver meilleur décor que Montréal pour un possible baroud d’honneur ou un coup d’accélérateur à sa carrière. « Revenir ici, c’est toujours quelque chose de spécial », confie-t-il avec une sérénité palpable lors d’un entretien mercredi avec RDS.ca.

Bien que résidant aujourd’hui en Floride, Barriault n’a jamais coupé les ponts avec ses racines. « Je vis ailleurs géographiquement, mais mon cœur est ici. Repenser à mes débuts avec la TKO ici m’apporte une bouffée d’air frais. »

Un espoir québécois

Barriault n’est pas le seul Québécois à tenter de rallumer la flamme ce week-end. Aiemann Zahabi sera aussi de la partie. Lors du dernier passage de l’UFC à Montréal en 2015, la scène québécoise rayonnait de mille feux avec des noms tels que Georges St-Pierre et autres combattants locaux. « Le sport s’est surtout développé à l’international ces dernières années, » commente Barriault. « C’est l’heure de rallumer les projecteurs chez nous. »

Rédemption ou fin de parcours ?

Cette année, Barriault a connu son lot de défis. Une défaite serrée face à Chris Curtis, suivie de deux KO expéditifs par Joe Pyfer et Dustin Stoltzfus, ont laissé des traces. Sa récente blessure à la cheville raconte une histoire de résilience. « Les victoires et les défaites peuvent t’engloutir, mais des fans fidèles te soutiennent pour qui tu es. Ces moments me rappellent pourquoi je me bats encore. »

Samedi soir marquera son 15ème combat pour l’UFC, un exploit rare chez les Canadiens. « J’ai souvent entendu que j’avais commencé trop tard, mais la maturité et l’expérience sont essentielles dans ce milieu. Je sais qui je suis, » déclare-t-il avec assurance.

Authentique jusqu’au bout

Et même si ce combat devait être sa dernière danse à l’UFC, Marc-André ne nourrira aucun regret. Son parcours entier a été celui d’un combattant authentique, fidèle à lui-même sans jamais tricher. Un homme, une mission, et un dernier défi à relever. Que la cloche sonne !

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