Francis Ngannou : Témoignage déchirant après la mort de son fils

Trois mois après la tragique perte de son jeune fils Kobe, qui n’avait que quinze mois, Francis Ngannou a exprimé sa profonde souffrance à travers des mots chargés d’émotion.

Un mois après sa défaite par KO face à Anthony Joshua, cet événement paraissait bien insignifiant. À la fin du mois d’avril, Francis Ngannou avait publié un message bouleversant sur les réseaux sociaux. Son fils, Kobe, âgé seulement de 15 mois, était décédé. « Mon petit garçon, mon compagnon, mon partenaire Kobe était empli de vie et de joie. Maintenant, il repose sans vie. J’ai crié son nom encore et encore, mais il ne répondait pas », avait-il écrit, avouant son incapacité à « gérer cette situation ».

Trois mois plus tard, Francis Ngannou a accepté d’aborder ce sujet douloureux sur le plateau de l’émission de Joe Rogan, révélant que son fils souffrait d’une « sorte de malformation ». Malgré de nombreux examens effectués au Cameroun et en Arabie Saoudite après des malaises antérieurs, les médecins n’avaient pas pu diagnostiquer cette condition.

Ngannou a ensuite partagé le moment tragique alors qu’il se trouvait à Dubaï. « Mon frère m’a appelé pour dire que les choses allaient mal, que Kobe s’était évanoui et se trouvait à l’hôpital… Je l’ai perdu pendant 3-4 minutes, et quand je l’ai eu à nouveau, il était avec une infirmière qui a dit : « Il est parti » », a-t-il raconté, décrivant l’« indescriptible douleur » qu’il avait ressentie.

Je n’ai plus peur de la mort

« La dernière fois que je l’ai vu, c’était en quittant le Cameroun, dans l’ascenseur. Il était avec mon petit frère et il ne voulait pas me laisser partir parce qu’il était devenu mon compagnon, au point de ne pas vouloir que je le laisse seul… , se souvient-il avec émotion. Le jour de mon départ, il pleurait pour m’accompagner. Mais je suis parti en pensant que je reviendrais. Je n’avais pas imaginé que ce serait la dernière fois. J’aurais pu revenir une dernière fois, passer une dernière journée avec lui, le serrer une dernière fois dans mes bras. »

« On réalise alors combien cet enfant, qui n’était pas là deux ans plus tôt, était devenu le centre de notre vie. Et que toutes les autres préoccupations n’avaient finalement aucune importance. Tout ce qui comptait, c’était lui. Et il n’est plus là… », continue-t-il, affirmant ne plus redouter la mort désormais: « Dans le fond de votre cœur, vous êtes brisé, il ne reste plus rien… J’ai toujours aimé la vie, mais je me dis que si je décède, au moins je retrouverai mon fils. Je n’ai plus peur de cela. J’ai encore envie de vivre, mais si cela arrive… »