Christian Mbilli a remporté la victoire par décision unanime contre l’Ukrainien Sergiy Derevyanchenko, qui occupe la septième place au classement du WBC, ce samedi à Québec. Restant invaincu après 28 combats et démontrant une nette supériorité sur son adversaire, le Français a ainsi fait un pas de plus vers le championnat du monde contre « Canelo » Alvarez. Ce duel tant désiré par Mbilli pourrait se concrétiser en mai prochain.
Christian Mbilli, âgé de 29 ans, se rapproche de plus en plus d’un championnat du monde face à Saul « Canelo » Alvarez. Restant invaincu après sa victoire de samedi soir à Québec contre Sergiy Derevyanchenko, le Français vise à affronter le célèbre boxeur mexicain, détenteur des ceintures mondiales WBC, WBA et WBO des super-moyens. Cet objectif, partagé par le promoteur renommé Bob Arum, pourrait se concrétiser dès le mois de mai prochain. À noter que le Mexicain, pour sa part, envisage des combats uniquement en mai et en septembre en 2025.
Mbilli, qui arborait un bilan parfait de 27 victoires (dont 23 par KO) avant son combat au Centre Vidéotron samedi soir, a ajouté une 28ème victoire en s’imposant aux points par décision unanime (100-90, 99-91, 98-92) face à l’expérimenté boxeur ukrainien de 38 ans. Conscient de l’importance cruciale de ce combat, pouvant potentiellement mener à un affrontement contre « Canelo », le natif de Yaoundé, résidant à Montréal depuis sept ans, a bénéficié du soutien des 5 000 spectateurs présents, malgré une salle pouvant accueillir jusqu’à 18 000 personnes. Il a fait face à l’un des adversaires les plus robustes qu’il ait jamais affronté.
Mbilli ralenti par une blessure à l’épaule lors du 4ème round
Malgré cela, Mbilli, toujours invaincu après cette 28ème sortie, n’a pas tardé à accabler de coups le 7ème au classement WBC, qui n’avait probablement jamais rencontré une telle adversité. Très à l’aise dans ses crochets, ce boxeur, éliminé en quarts de finale des JO de Rio en 2016, a révélé qu’il prévoyait méthodiquement de « casser petit à petit » son adversaire, touchant fréquemment Derevyanchenko qui a fait preuve d’une grande résistance.
Alors que de nombreux boxeurs auraient probablement abandonné avant la fin, l’Ukrainien a tenu jusqu’au bout, bien aidé par une blessure à l’épaule de Mbilli lors du quatrième round. Sans cette blessure, qui l’a rendu incapable de lever son bras affecté, le boxeur d’origine camerounaise aurait probablement gagné par KO. Néanmoins, cette victoire aux points lui suffit, car elle lui permet de conserver ses ceintures WBC-Continent des Amériques et WBA-International des super-moyens. Désormais challenger numéro 1 WBC, numéro 2 WBA et numéro 3 IBF ainsi que WBO, il est proche de réaliser son rêve de combattre Canelo.