Léon Marchand : déclaration d’amour

Accueilli en véritable souverain ce mercredi à Toulouse, Léon Marchand a exprimé toute l’affection qu’il ressent pour sa ville natale.

Couronné à quatre reprises en individuel cet été lors des Jeux olympiques de Paris 2024, Léon Marchand a franchi un cap décisif dans sa carrière. Fort de sa moisson de médailles d’or et d’une notoriété aussi soudaine qu’immense, le nageur a été célébré comme il se doit durant et après l’événement. Cependant, il manquait encore une étape clé pour que son bonheur soit total. Celle-ci a été franchie ce mercredi à Toulouse. L’occasion pour lui d’exprimer son attachement à cette ville tant aimée.

Né le 17 mai 2002 dans la « ville rose », Léon Marchand y a fait ses premiers pas en natation avant de s’envoler, quelques années plus tard, pour les États-Unis. Malgré la distance, il n’a jamais coupé les liens solides qui le rattachent à Toulouse. C’est donc tout naturellement qu’il a été honoré par le public mercredi sur la place du Capitole, aux côtés d’autres athlètes ayant participé aux JO 2024, dont un certain Antoine Dupont.

Une famille

Interrogé par France Bleu Occitanie pendant cette journée mémorable, Léon Marchand a exprimé son amour pour Toulouse. «C’est spécial, parce que j’ai fait des célébrations aux États-Unis, à Paris, un peu partout, mais pas à Toulouse, ma ville de cœur. Je suis donc très content d’être ici.» Invité à approfondir ses propos, le champion olympique n’a pas hésité à s’exprimer davantage. «Toulouse me soutient dans le sport depuis très longtemps. Je pense que cela se ressent. Le jour de ma victoire, le Capitole a été illuminé en bleu-blanc-rouge. C’est très significatif.»

En grande forme, Léon Marchand a poursuivi son discours, adressant notamment un remerciement au maire sans étiquette de la ville : «Jean-Luc Moudenc a également été derrière nous depuis le commencement. Le club des Dauphins du TOEC, c’est une véritable famille. Je suis toujours très heureux de rentrer en France à chaque fois que je reviens des États-Unis. J’en suis fier.»