La Fédération française de natation a récemment renouvelé son président pour un troisième mandat, marquant ainsi une nouvelle étape pour la discipline en France. L’objectif est clair : renforcer la compétitivité de la natation française sur la scène internationale.
Gilles Sézionale à la barre pour un ultime mandat
Dans un déroulement sans surprise, Gilles Sézionale a été réélu pour diriger une fois de plus la Fédération française de natation (FFN). À 66 ans, le Niçois se retrouve seul sur la ligne de départ et reçoit un large soutien avec 622 voix positives sur un total de 698 participants lors du vote. Ce troisième mandat à la présidence a comme principal objectif de rattraper les différentes retards causés par la crise sanitaire et de faire en sorte que la France soit prête à saisir les opportunités aux Jeux olympiques qui se tiendront à Los Angeles en 2028.
Pour ces dernières années à la présidence, Sézionale place une priorité sur l’enseignement et l’émergence de nouveaux talents. « Nous devons établir des connexions solides entre les clubs dédiés à la formation, les centres qui s’y consacrent et les institutions d’excellence comme l’Insep », affirme-t-il avec conviction. Il envisage également de créer une structure intermédiaire visant à renforcer l’appui aux clubs majeurs ainsi qu’à assurer un meilleur accompagnement des entraîneurs en début de carrière. L’intention est claire : édifier une base robuste capable de rivaliser avec les grandes nations du sport aquatique.
Quant aux aspects financiers, Sézionale reste sur ses gardes. Les performances positives lors des compétitions olympiques permettent de préserver la Fédération d’une érosion rapide des subventions, mais il est crucial, selon le président, de diversifier les sources de revenus pour maintenir une croissance dynamique. Avec un objectif ambitieux de rejoindre les quatre meilleures nations mondiales, ce mandat s’annonce comme un tournant crucial dans l’avenir de la natation française.