François Gabart face à un imprévu de taille lors de sa quête du Trophée Jules Verne
Un obstacle inattendu pour Gabart et le SVR-Lazartigue
Dimanche matin, François Gabart, accompagné de son équipage, a quitté l’île d’Ouessant à bord de son trimaran SVR-Lazartigue pour s’élancer dans l’aventure du Trophée Jules Verne. Pourtant, cette tentative prometteuse a vite été freinée par un accident survenu dans la nuit de lundi à mardi. Un objet aquatique non identifié est venu heurter le navire, endommageant gravement le foil tribord de ce maxi-trimaran.
Au moment de l’incident, l’équipage naviguait avec rapidité dans des vents atteignant les 25 à 30 nœuds, à environ 500 milles des Açores et à peu près 600 milles du Cap-Vert. La collision a été ressentie intensément. « Durant la nuit, nous avons fortement abîmé le foil tribord, probablement à cause d’un choc… C’est dur à encaisser, car tout se passait bien, et le bateau filait à vive allure », a exprimé François Gabart, exprimant sa déception face à cet incident imprévisible.
Actuellement, le trimaran se dirige vers Concarneau, dans le Finistère, afin d’évaluer les dégâts subis et de procéder au remplacement du foil cassé. Malgré cette mésaventure, Gabart affiche un certain optimisme quant à la suite des événements : « Nous devrions atteindre la Bretagne d’ici environ trois jours. Si tout est réparé dans les temps, nous pourrions repartir dès qu’une nouvelle opportunité météo apparaîtra. »
François Gabart, déjà détenteur du record du tour du monde en solitaire, avait pour ambition de battre le record d’un tour du monde en équipage, un exploit réalisé en 2017 par Francis Joyon et son équipe à bord de Idec, en 40 jours, 23 heures, 30 minutes et 30 secondes. Malgré ce contretemps, Gabart et ses coéquipiers ne perdent pas espoir et restent déterminés à reprendre la mer pour tenter à nouveau de relever ce défi ambitieux.