À l’occasion des huitièmes de finale de la Champions Cup, l’Union Bordeaux-Bègles se prépare à affronter l’Ulster, une rencontre cruciale pour l’équipe. Le monde rugbystique bruissait des déclarations de Noel McNamara, entraîneur de l’UBB, qui a récemment partagé ses impressions sur un joueur clé de son équipe, Yoram Moefana.
Un pilier incontournable pour le XV de France
Noel McNamara, dans un entretien récent, n’a pas tari d’éloges sur son trois-quarts centre, Yoram Moefana. Selon lui, le jeune joueur bordelais a considérablement progressé, s’imposant ainsi comme l’un des piliers essentiels au poste de numéro 12 pour l’équipe de France. Au cours du tournoi de 2024, Moefana n’avait été titularisé qu’une seule fois, une situation qui a semble-t-il stimulé sa détermination. Aujourd’hui, McNamara observe avec fierté ses performances éclatantes, convaincu que Moefana a désormais consolidé sa position sans donner lieu à débat.
Le joueur a démontré des avancées significatives, particulièrement dans son jeu sans ballon, en développant une capacité accrue à lire les situations de jeu et à interagir efficacement sur le terrain. Grâce à ces aptitudes, il sait désormais fournir des informations précieuses à ses coéquipiers, renforçant ainsi la cohésion de l’équipe. Selon McNamara, Moefana est devenu un joueur polyvalent, qui peut non seulement porter le ballon mais aussi passer et exercer des jeux au pied. Toutefois, une marge de progression subsiste encore dans cette dernière facette.
Des performances mémorables et un avenir prometteur
Un match en particulier illustre ce développement: la victoire à Castres, lors de laquelle Yoram Moefana a marqué un essai décisif dans des conditions de jeu peu clémentes. Sa capacité à s’adapter face à la pression exercée par deux défenseurs a permis notamment à son coéquipier, Rohan Janse Van Rensburg, de franchir la ligne adverse. Cela témoigne du large éventail de compétences qu’il a su développer, faisant de lui une menace redoutée sur le terrain. Défensivement, sa faculté à interrompre les progressions adverses est précieuse, surtout dans les grandes rencontres internationales. À seulement 24 ans, sa carrière promet de s’étendre sur une décennie, laissant présager une stature comparable à celle de Bundee Aki selon McNamara.
L’ancien coéquipier de Yoram Moefana à l’Union Bordeaux-Bègles, Rémi Lamerat, a lui aussi exprimé son admiration pour l’évolution de son jeune collègue. Il se rappelle de Moefana comme d’un espoir au potentiel immense, alliant intelligence de jeu et mobilité surprenante pour son gabarit. Ses efforts constants et son éthique de travail sans faille ont permis à Moefana d’acquérir une assurance manifeste durant le dernier Tournoi, transmis à l’équipe entière par son calme et sa vision stratégique du jeu.
Un leader discret mais influent
Malgré ses incroyables qualités d’explosivité, Moefana reste aussi connu pour son intelligence, une tête pensante capable d’orienter le jeu de l’équipe de France par des choix offensifs judicieux. Bien que le poste de premier centre soit souvent moins sous les projecteurs, du fait d’un nombre d’essais limité, cela n’a pas empêché Lamerat de lui exprimer son admiration. À la fin du Tournoi, il a adressé un message à Moefana pour lui signifier sa joie de le voir assumer ces nouvelles responsabilités avec épanouissement. Bien que naturellement discret et humble, Moefana s’affirme de plus en plus, rassurant ses coéquipiers et prenant une place grandissante parmi les talents de la ligne des trois-quarts.
