Yannick Bru, le cerveau de Bordeaux-Bègles, a vidé son sac après la victoire cruciale en finale de la Champions Cup contre Northampton. Au micro de France Télévisions, il ne cachait pas sa joie, malgré une prestation qui ne restera pas dans les annales du beau jeu.
Un triomphe attendu
Après le coup de sifflet final, le manager des Bordelais avait le sourire jusqu’aux oreilles. Pourtant, il a rapidement reconnu que le spectacle proposé n’était pas digne des grandes heures du rugby européen. « Désolé pour les fans qui espéraient un feu d’artifice, » a-t-il lancé avec une pointe de regret. Ça, c’est fait.
La revanche d’une équipe
Bru n’a pas mâché ses mots en évoquant la saison précédente, une véritable traversée du désert qu’il fallait oublier. « La saison dernière, c’était un cauchemar, » a-t-il rappelé. Mais rebondir, travailler, c’était la seule option. Et ils ont réussi, même si, à l’évidence, ce n’était pas leur plus belle sortie de la compétition.
La pression du premier trophée
Pendant la rencontre, la tension était palpable. Pour Yannick Bru, il était impensable de laisser filer cette première victoire européenne. « On sentait ce premier trophée à portée de main. Ça aurait été un crime de le laisser s’échapper, » a-t-il commenté, soulagé et fier.
En somme, ce n’était pas simplement une finale. C’était une rédemption. Une épopée où l’essentiel, c’était de gagner. Et ils ont gagné. Avec panache ? Peut-être pas. Mais avec détermination, ça oui.