Alerte rouge dans le Top 14! La fin de saison se joue sur un fil, et le week-end dernier n’a pas déçu. Des montagnes russes d’émotions pour Perpignan, Vannes et le Stade Français, qui se battent bec et ongles pour éviter la descente. Suspense garanti!
Le jour où tout a basculé
Samedi, tout s’est décidé en un battement de cils. À La Rabine, Antoine Hastoy a glacé d’un drop dévastateur les espoirs de Vannes (30-29). Les rêves du promu breton se sont effondrés d’un coup. Pendant ce temps, à 800 bornes de là, Perpignan affrontait le Stade Français dans un duel acharné.
Alors que les Parisiens semblaient avoir la victoire en poche (18-17), Tommaso Allan a fait rugir Aimé-Giral avec un coup de pied salvateur. Zack Henry, lui, a manqué le tir crucial. Résultat final : 20-18.
Réactions à chaud
« Scénario de dingue… Partout en France, j’en suis sûr », lâchait David Marty, coach de l’attaque de l’USAP, encore tout étourdi. Il a pu souffler : « Un week-end positif », confiait-il. Perpignan est maintenant 12e, à trois points d’avance sur Paris et quatre sur Vannes, qui ferme la marche.
Côté breton, c’est la douche froide. Menés 0-12 en dix minutes à peine, les Vannetais pensaient avoir retourné la situation grâce à l’essai de Thomas Moukoro à la 77e minute (29-27). Mais La Rochelle a repris la main avec une séquence de jeu interminable, conclue par le drop fatal.
Une histoire qui se répète
Un retour de manivelle cruel pour Vannes, presque un remake de fin mars où ils avaient déjà été rattrapés par… Perpignan, après avoir mené de dix points. « On est vraiment abattus », concède Jean-Noël Spitzer, le manager vannetais. « Ça aurait pu être bien pire… Mais rien n’est encore fait. »
Mais pour Vannes, le calendrier s’annonce impitoyable : Bayonne à l’extérieur, Pau à domicile, et enfin un déplacement redoutable à Bordeaux. Sans oublier que le club part perdant en cas d’égalité avec Perpignan ou Paris.
Le Stade Français en chute libre
Le Stade Français, quant à lui, sombre en continu. À Aimé-Giral, la troupe de Morgan Parra a signé une quatrième défaite d’affilée. « On est toujours dans cette fichue zone rouge, c’est la pagaille tous les week-ends », avouait le technicien. Ils se préparent désormais pour un duel brûlant face à Lyon, avec le retour de Karim Ghezal, ex-coach parisien aujourd’hui côté LOU.
La bataille finale
Pendant que Paris stagne et que Vannes digère ses occasions ratées, Perpignan se réjouit de sa mince avance. Mais attention : l’USAP n’a pas encore remporté de victoire à l’extérieur cette saison. Et ses derniers adversaires ne sont autres que Clermont, La Rochelle et Toulouse…
La bataille pour le maintien n’a jamais été aussi incertaine. Trois clubs, une seule place à sauver. Un véritable chaos pour conclure cette saison épique.