USAP : les blessures s’accumulent, l’enjeu s’intensifie
C’était déjà compliqué, mais les voilà en pleine tempête. L’USAP, déjà aux prises avec une série de blessures, revient de La Rochelle avec des maux de tête supplémentaires. Samedi soir, la défaite, bien que prévue, n’a pas chamboulé le classement du championnat. Mais physiquement, le club catalan en sort lessivé, juste avant un face-à-face crucial avec le Stade Toulousain.
Sobela, McIntyre, Ecochard : une cascade de soucis
Le sort s’acharne sur les Catalans. Déjà prives d’Ignacio Ruiz pour pubalgie et d’Apisai Naqalevu, suspendu (maintenant opérationnel), l’USAP perd deux autres piliers au stade Marcel-Deflandre.
Patrick Sobela, en tête d’affiche pour la première fois au poste de numéro 8 depuis son arrivée en 2023, a vu son match écourté à la 31e minute suite à un choc brutal avec Levani Botia.
« Patrick a pris un sale coup au genou. Il passera des examens et on saura. Entorse ou pire ? », a déclaré Franck Azéma après le match.
Une autre embûche pour le troisième ligne qui joue de malchance cette saison.
Jake McIntyre, quant à lui, a quitté le terrain à la 16e minute, sonné après un accrochage avec Paul Boudehent.
« C’est sa deuxième commotion en moins de deux mois », a souligné le staff. McIntyre pourrait bien manquer la rencontre contre Toulouse samedi à 21h05, une absence qui dure trois semaines au minimum est à prévoir.
Enfin, Tom Ecochard souffre à son épaule droite, déjà mise à mal par une fracture il y a deux mois. La prudence est de mise pour ce joueur crucial dans l’organisation de l’équipe.
Quelques éclaircies dans la brume
Malgré ce tableau plutôt sombre, des nouvelles encourageantes viennent atténuer les inquiétudes. Franck Azéma a fait savoir que Joaquín Oviedo, gêné par une blessure au pied, pourrait être prêt pour accueillir le Stade Toulousain.
Ignacio Ruiz pourrait revenir si tout se déroule bien avec sa pubalgie cette semaine, et Apisai Naqalevu est désormais libéré de sa suspension.
À une petite semaine d’un duel potentiellement décisif pour éviter la relégation, l’USAP navigue entre une infirmerie surpeuplée et une préparation dans l’incertitude.
L’objectif est simple : sauver les meubles coûte que coûte, malgré les rafales contraires.
