L’USAP rentre bredouille de Montpellier, le goût amer d’une défaite cruelle.
Des espoirs douchés au GGL Stadium
Ils ont résisté, ces Perpignanais, mais le voyage au GGL Stadium ne leur a rapporté qu’une valise vide. Samedi, face à une équipe de Montpellier survoltée, l’USAP a mordu la poussière. Franck Azéma, le mentor catalan, n’a pas mâché ses mots devant la presse. Son désarroi était palpable.
Imaginez le tableau : « On repart sans rien dans les poches, c’est dur à avaler. » Il a insisté sur l’importance de cette période cruciale : chaque point compte dans cette fin de saison étouffante. Une chose est sûre, cette irrégularité ne leur a pas permis de mettre Montpellier en danger. Pour espérer mieux, il aurait fallu des décisions plus judicieuses, mais voilà, parfois, vouloir bien faire finit par nous jouer des tours.
Des décisions lourdes de conséquences
Et les erreurs se sont succédé. Azéma n’a pas hésité à les pointer du doigt : un bras cassé, une pénalité jouée à la main en fin de match… On ne peut pas dire que l’équipe ait cherché à mal faire, mais ces stratégies n’étaient clairement pas les bonnes. Se mettre de la pression tout seul, c’est un grand classique. La touche ? Un vrai fiasco, avec sept ballons égarés. Impardonnable.
Un maintien à assurer, pas de cadeau attendu
Pendant ce temps-là, Vannes s’offrait une victoire pleine d’audace. Pas question pour l’USAP de compter sur la générosité des autres, comme le souligne Azéma : « Les autres avancent, et pas question d’attendre des cadeaux de leur part. » La réception du Stade Français s’annonce déterminante. Perpignan devra se surpasser pour garder sa place dans ce Top 14 où il n’y a pas de place pour les faibles.