Ces dernières semaines, les discussions autour du crédit salarial accordé au Stade Toulousain ont suscité de vives réactions. De nombreux acteurs du rugby français se sont exprimés à ce sujet, remettant en question l’équité de cette mesure.
Le crédit salarial : une question sensible
Récemment, l’attention s’est portée sur le crédit salarial attribué au Stade Toulousain, causant quelques remous parmi les autres clubs. Ce crédit de 180 000 euros pour chaque joueur international français sélectionné par Fabien Galthié est accordé à tous les clubs, mais il bénéficie particulièrement à Toulouse. En tant que principal pourvoyeur de joueurs pour l’équipe nationale, le club toulousain se voit ainsi gratifié d’un crédit conséquent.
Le point du Stade Toulousain
Certains concurrents n’ont pas caché leur mécontentement face à cette situation, estimant que cela déséquilibre la compétition. Face à ces critiques, le manager de Toulouse, Ugo Mola, a tenu à s’exprimer lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi. Il a souligné que supprimer les périodes de doublons permettrait de revoir à la baisse le plafond salarial, tout en insistant sur la nécessité de maintenir une équipe compétitive malgré l’absence de 12 à 18 joueurs pendant ces périodes cruciales.
Un plafond salarial conséquent
Aujourd’hui, le Stade Toulousain dispose du plafond salarial le plus élevé du Top 14, atteignant 12,78 millions d’euros. Ce chiffre s’explique en partie par la présence massive de ses joueurs en sélection. Pour exemple, dès lundi, 13 joueurs de Toulouse rejoindront l’équipe de France. Parallèlement, Blair Kinghorn et Ange Capuozzo partiront rejoindre respectivement l’Écosse et l’Italie. Ainsi, ces absences internationales continuent de justifier le crédit salarial substantiel accordé au club de la Ville Rose, malgré les désaccords que cela peut susciter.