L’Union Bordeaux-Bègles a frappé un grand coup en s’offrant, samedi à Cardiff, son tout premier grand titre européen. Oui, vous avez bien lu. Ils l’ont fait, et pas à moitié.
Bordeaux en liesse après la victoire face à Northampton
Samedi dernier, les Bordelais ont décroché une victoire épique, 28 à 20, contre les Anglais de Northampton. Un succès qui a déclenché une marée de joie dans toute la ville. Ça dansait, ça chantait, à l’image d’Ugo Boniface, qui a choisi un moyen bien personnel pour immortaliser cet exploit.
Un tatouage pour sceller l’histoire
Ugo Boniface n’est pas seulement passé par Agen et Bayonne, il a également laissé sa marque, littéralement : le pilier s’est fait tatouer le trophée de la Champions Cup sur sa cuisse droite. Une démarche pleine de symbolisme pour ce joueur du Sud-Ouest, devenu champion d’Europe avec son équipe.
Fête mémorable et ambiance de folie
Revenant sur les festivités, Boniface raconte : « J’en sors à peine, il faut bien préparer le match du week-end… C’était complètement dingue. Bordeaux n’avait pas vu pareille foule depuis les Bleus en 98 ou 2018. 40 000 personnes sur les quais, c’était incroyable. Ce titre, c’est pour la ville, le président, et les anciens qui ont lutté ici pour rester à flot. »
Entré en jeu à la 58ᵉ minute alors que le score restait serré avec seulement huit points d’avance, Boniface se souvient : « Il fallait rester concentré jusqu’au bout. Jouer dans ce stade magnifique, c’est un pur bonheur. »
Comparaison malicieuse avec la Pro D2
En pleine effervescence, l’ex-joueur de Pro D2 ajoute avec humour : « Franchement, les fêtes en Pro D2, c’est autre chose ! Là, c’était soft, des ‘fêtes de starlettes’… En Pro D2, c’était bourru (rires). »
Alors voilà, Ugo Boniface a désormais son exploit tatoué, jour gravé dans la mémoire. Une première étoile pour Bordeaux, et certainement pas la dernière.
