UBB : Sponsoring et Partenariats en Pointe – Explications !

Bordeaux, capitale du rugby et du business !
L’Union Bordeaux-Bègles ne se contente pas de briller sur le terrain, elle mène aussi le jeu en coulisses. Ici, le rugby devient une affaire de stratégie économique savamment orchestrée. Avec une offre de sponsoring calibrée au millimètre près, le club séduit aussi bien les multinationales que les petites boîtes locales. L’UBB, c’est bien plus qu’un ballon ovale qui circule, c’est une machine à cash soigneusement huilée.

Un modèle de sponsoring en béton armé

Oubliez les offres standard, ici c’est du sur-mesure. Le club propose des loges VIP au stade Chaban-Delmas et au Matmut Atlantique, avec des tarifs allant de 40 000 à 75 000 euros la saison. Pour les budgets plus modestes, le pack Club XV est à 1 800 euros par tête. Entre ces deux extrêmes, un éventail de solutions permet à chaque entreprise de s’offrir une part du gâteau UBB.

Pour ceux qui veulent se la jouer grand luxe, le salon « Le Vestiaire » est un must. Caviar et foie gras au menu, maillot floqué à votre nom, et même une virée dans le couloir des joueurs avec une star du club. Le tout pour 11 000 euros la soirée. Oui, vous avez bien lu.

La visibilité, une affaire qui roule

L’UBB ne laisse rien au hasard : tout élément visible se transforme en espace publicitaire potentiel. Des chasubles des ramasseurs de balles à 22 000 euros, aux maillots des UBB Girls à 40 000 euros. Même les mascottes et les uniformes du staff sont à vendre, à respectivement 50 000 et 80 000 euros. Et pas question d’oublier les réseaux sociaux, où les statistiques et les highlights peuvent trouver sponsors, entre 16 000 et 20 000 euros la saison.

L’UBB Business Club : quand le rugby devient networking

Le nerf de la guerre chez l’UBB, c’est le club business : 800 membres qui se retrouvent pour des événements qui boostent le carnet d’adresses. Voyez plutôt : garden-parties, séminaires, tournois de golf, soirées de gala. Autant d’opportunités en or pour faire des affaires.

Ce modèle roule à plein régime : plus de 16 millions d’euros de revenus par le sponsoring chaque saison, soit 52 % des recettes du club. La billetterie et les droits TV font pâle figure à côté. Et avec le sacre en Champions Cup, le merchandising n’a pas dit son dernier mot.

Bordeaux : une marque qui cartonne

L’UBB fascine : 350 articles de presse, 16 millions de téléspectateurs, plus d’un million de followers sur les réseaux. Le tout couronné par des matchs à guichets fermés. Bref, l’UBB n’est plus seulement un club de rugby, c’est devenu un véritable empire.

À des kilomètres de là, on ne peut pas en dire autant du RCT. Bernard Lemaître galère face à un stade Mayol vieillissant et des offres commerciales limitées. Tandis que Bordeaux multiplie les salons caviar, Toulon peine à offrir une expérience de luxe. Le président toulonnais le concède : sans un nouveau stade, impossible de rivaliser. Une transformation s’impose, ou alors il faudra plier bagage.

Les clubs qui performent aujourd’hui ne se contentent pas de jouer au rugby. Ils écrivent l’avenir du sport business, et Bordeaux en est le parfait exemple. Qui l’eût cru ? Le rugby, décidément, n’a pas fini de nous surprendre !

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