L’affrontement s’annonce électrique et la tension monte d’un cran ! Ce week-end, Bordeaux-Bègles se prépare à affronter le Stade-Toulousain en demi-finale de Champions Cup, et le coach français Laurent Labit n’a pas mâché ses mots en confiant son analyse à RMC Sport.
Stratégies et Espoirs Bordelais
Pour Labit, le défi est de taille, et il sait bien que la troupe bordelaise devra sortir le grand jeu pour venir à bout des Toulousains. « C’est du lourd, » avoue-t-il avec une pointe de nervosité. Face à ce mastodonte, l’Union Bordeaux-Bègles doit impérativement jouer des coudes et perturber la mécanique bien huilée venue de la Ville Rose.
“Yannick Bru connaît la maison toulousaine par cœur. Il a soulevé des trophées avec eux. Donc, pour battre Toulouse, la recette reste simple : éviter les erreurs de base, comme offrir des ballons en or à l’adversaire ou manquer de justesse sur les touches cruciales,” explique-t-il. La déroute récente face à La Rochelle pourrait bien servir de leçon pour ne pas répéter ces faux pas.
Tempo et Résistance
Labit a un œil avisé sur le jeu débout des Toulousains : « Ils ne passent pas souvent par le sol, mais quand ils le font, attention aux rucks ultrarapides ! On parle d’une démonstration de vitesse et de précision qui mettrait n’importe qui sur le reculoir. » Bordeaux a en effet souffert face à La Rochelle, pris au piège dans le jeu au sol, gaspillant temps et ressources.
Defensivement, la tâche ne s’annonce pas plus simple. Avec des gaillards comme Jack Willis, François Cros, et Julien Marchand dans les rangs, c’est jouer avec le feu que d’être en retard au soutien ou de se laisser tomber au sol. Bordeaux doit faire du soutien de ses joueurs une priorité pour annihiler les contre-rucks adverses.
Jouer avec le Cœur et les Tripes
Labit garde espoir : “Les Bordelais ne doivent pas se renier. Le vrai danger avec Toulouse, c’est de perdre des ballons et se faire contrer à n’importe quel moment. Jouer intelligemment, c’est trouver un équilibre sans renoncer à leur propre style.” Il conclut en soulignant l’importance pour Jalibert et consorts de garder un tempo soutenu et de chercher les espaces avec les flèches comme Penaud et Bielle-Biarrey. « Le jeu doit respirer, sinon c’est mission impossible ! »
Le décor est planté, les Bordelais sont prévenus. Samedi, le spectacle sera au rendez-vous. Et qui sait ? La surprise pourrait bien sortir du chapeau.