Le monde du rugby est en deuil. Et c’est un grand homme qui nous quitte.
Un symbole du rugby nous quitte
Il s’appelait Richard Mapuhi. Figure incontournable des années 80 et 90, cet ouvreur au coup de patte unique a fait vibrer les foules à Pau comme à Valence. Mardi dernier, à 62 ans, il a rendu son dernier souffle.
Originaire de Tahiti, il a laissé une empreinte indélébile, tant sur les pelouses que dans les cœurs. C’est sur son île natale que Pierre Villepreux, légende du XV de France et formateur passionné, l’a repéré. Immédiatement, il tape dans l’œil des experts.
Mapuhi débarque au Valence sportif en 1981. Il n’a pas mis longtemps à imposer sa griffe, devenant vite un chef d’orchestre du terrain jusqu’en 1988.
Une légende verte et blanche
Mais c’est en Béarn, au sein de la Section paloise, que son talent explose littéralement. Entre 1988 et 1995, il est la pierre angulaire du club vert et blanc. Charismatique, brillant : le public l’adore.
Surnommé "Le King" par les supporters palois, Mapuhi est devenu un véritable symbole du rugby à Pau. Sa présence lors de la finale du Groupe B en 1990, malgré une défaite face à Montchanin, a scellé son statut de héros local.
Un pionnier inspirant
Ambassadeur du rugby polynésien, Richard Mapuhi n’a jamais tourné le dos à ses racines. Sa carrière est un phare pour tant de jeunes talents du Pacifique. Quand il a raccroché en 1995, il a laissé bien plus qu’un palmarès : une véritable inspiration.
