Samedi après-midi, le Stade Toulousain va bousculer les habitudes face à Castres, en misant sur la jeunesse et la fougue de ses jeunes pousses. Entre blessures et choix stratégiques, l’heure est au grand remaniement.
Un savant mélange de jeunesse et d’expérience
Coup dur pour les Toulousains, victimes d’une série de forfaits et d’alertes au sein de l’effectif. Mais qu’à cela ne tienne ! Les "Rouge et Noir", pleins de confiance après leur victoire contre le Stade Français, optent pour un vent de fraîcheur en alignant des jeunes prometteurs ce samedi à 14h30. L’objectif ? Préparer sereinement la demi-finale contre l’UBB tout en essayant de maintenir la dynamique.
Les patrons habituels comme Romain Ntamack, touché au genou, Juan Cruz Mallia, Emmanuel Meafou et Pita Ahki vont prendre le temps de souffler. C’est David Mélé, le chef d’orchestre des skills, qui l’annonce : « On va essayer de faire un mix », entendez par là une dose de renouveau couplée à un soupçon d’expérience.
Quand jongler devient un art
L’entraîneur poursuit chez L’Équipe : « On va remettre sur pied certains cadres qui ont besoin de se dégourdir avant la grande échéance et donner leur chance aux autres pour jouer les premiers rôles la semaine prochaine. »
Et pour cause, Toulouse doit gérer la fragilité de son dernier demi de mêlée expérimenté, Paul Graou, au repos forcé avec les blessures d’Antoine Dupont et Naoto Saito. C’est donc Simon Daroque, 19 ans, qui portera les clés du jeu sur le terrain, épaulé par Nathan Llaveria, 18 ans, prêt à saisir sa chance depuis le banc.
Le pari des jeunes talents
Mélé ne cache pas son enthousiasme : « Ils apportent leur insouciance, et les joueurs cadres internationaux qui les entourent les poussent à entreprendre, à oser. » Le Stade Toulousain joue gros, mais une chose est sûre, il fait confiance à sa relève pour insuffler cet esprit de conquête et d’audace. Un pari sur l’avenir avec, espérons-le, de belles surprises à la clé.