Une rencontre électrique se profile entre Toulouse et Racing 92. Samedi 17 mai à 21h05, tout le monde aura les yeux rivés sur ce choc de la 24e journée du Top 14. Patrice Collazo n’a pas caché son respect – et même un peu d’envie – pour la versatilité impressionnante des Toulousains, qu’il voit comme une des plus grosses forces du club haut-garonnais.
Le casse-tête du demi d’ouverture
Le Stade Toulousain, déjà privé de plusieurs de ses piliers, devra se passer de Romain Ntamack. La raison ? Un protocole commotion qui n’a pas été validé après le choc face à Toulon. Du coup, la question brûlante est : qui sera le numéro 10 pour affronter les Franciliens ?
Si certains envisagent de repositionner Juan Cruz Mallía, Patrice Collazo, lui, reste sur ses gardes. « Je ne suis pas aussi convaincu que vous », lâche-t-il, sourire en coin.
Avec ou sans numéro, l’identité est claire
Selon le manager du Racing, la vraie menace toulousaine ne réside pas juste dans la qualité de ses joueurs. C’est surtout leur pouvoir de s’intégrer dans un collectif ultraflexible qui fait frémir. « La force de Toulouse, c’est que le numéro qu’ils ont dans le dos n’a pas d’importance », assure-t-il.
Prenez Paul Graou, par exemple. Normalement demi de mêlée, il a brillamment pris les rênes du jeu contre Toulon.
Polyvalence mais pas de second rôle
Collazo admire profondément la formation à la toulousaine, où être polyvalent ne veut pas dire chauffer le banc. « Ce ne sont pas des mecs qu’on met sur le banc pour couvrir tous les postes. Ce sont des mecs qui jouent… et qui couvrent tous les postes », insiste-t-il.
Juan Cruz Mallía en est l’illustration parfaite : à l’arrière, à l’aile, à l’ouverture, il sait tout faire.
Des absents de taille, un danger intact
L’infirmerie est pleine (Dupont, Ramos, Mauvaka, Kinghorn, Richie Arnold, Banos et Remus), mais Toulouse reste insaisissable et compétitif. Thomas Ramos a repris doucement l’entraînement, mais sa présence ce week-end est incertaine. Ce qui ne fait que rajouter au mystère autour de la ligne arrière toulousaine.
Pour Collazo, une évidence : le danger peut surgir de partout. Face à ce collectif aussi adaptable qu’expérimenté, son Racing 92 devra être au top de sa concentration, rigoureux… et prêt à s’adapter à chaque instant.