Yannick Bru et l’UBB : L’heure de vérité approche. Dans l’arène européenne, Bordeaux s’apprête à en découdre avec le mastodonte toulousain. Et il le sait, Bru, que le défi est immense, mais il n’a aucun complexe.
La prise de conscience post-Rochelle
Battus par La Rochelle (10-21) en Top 14, les Bordelais, via leur mentor Yannick Bru, ont vite remis les pieds sur terre. Après le match, Bru s’est livré sans détour. Dans les vestiaires, les joueurs ont pris une claque, bien méritée selon lui : c’était une baisse de régime inacceptable. « C’était un accident, mais on ne s’y habituera pas », a-t-il martelé. Le message ? Simple. Ils doivent redresser la barre avant de croiser le fer avec Toulouse.
Le challenge toulousain
Face aux pronostics, Bru sait bien que la tendance n’est pas en leur faveur. Qui oserait parier sa maison contre le champion en titre, après tout ? Toulouse, armée de ses réussites passées, et de ses exploits récents à Durban, inspire le respect. Mais Bru n’est pas dupe : « OK, on a brillé en poules, mais Toulouse est logiquement favori. » Cependant, exit le complexe d’infériorité. Pour Bordeaux, c’est tout donner, avec panache et un brin de folie. Ils ne viendront pas pour jouer les figurants.
Une progression évidente
Le voyage n’a pas été sans embûches. L’an dernier, l’aventure s’arrêtait en quarts. Cette année, cap sur les demies. « Ça avance », note Bru, soulignant le chemin parcouru sans fanfare, mais avec une détermination palpable. La progression ? Un signe que Bordeaux est prêt à en découdre et à repousser ses limites.
Face à Toulouse, il s’agit de prouver, de se battre, et peut-être, de déjouer les prévisions. Bordeaux n’a pas dit son dernier mot.