À la veille d’un grand choc en Coupe des champions contre l’UBB, le Stade Toulousain doit jongler avec une véritable infirmerie bondée. Les tuiles s’accumulent, mais le moral reste au beau fixe.
Une ambiance joyeuse malgré tout
Samedi dernier, sur le terrain du Matmut Atlantique, l’atmosphère chez les Rouge et Noir était presque festive : des sourires, un ballon qui vole lors d’une partie de volley impromptue, et une bonne dose de musique entrainante. Tout semble chill, mais gare aux apparences ! Derrière cette scène décontractée se cache une réalité bien plus rude : l’absence de plusieurs cadres clés, y compris Peato Mauvaka, touché gravement aux ligaments croisés, pèse lourd.
Un hommage poignant
À ses côtés d’habitude, Julien Marchand n’a pas hésité à souligner l’importance de son camarade, le temps d’une interview. « La semaine a été bonne niveau entraînements, mais les pépins se sont invités, et celui de Peato, c’est une vraie claque. » Peato s’est blessé pas sur un match, mais en pleine séance ! Un de ces moments qu’on aimerait ne jamais voir. L’équipe s’est tout de suite resserrée, prête à continuer malgré tout.
Le défi mental et tactique
Même le coach Ugo Mola n’a pas caché l’impact mental de ces absences. Perdre Thomas Ramos? Voilà qui change la donne sur le plan stratégique. Mais Mola reste philosophe et confiant. « Nos joueurs, avant de penser à leur opportunité, ont une pensée affectueuse pour leurs potes blessés. C’est ça, l’esprit de ce groupe. »
Un effectif plein de ressources
Bien conscient de la dure réalité, Mola ressort une maxime bien connue de Pierre Villepreux : « Fais-toi plaisir en regardant ton équipe type, tu n’en joueras jamais avec. » En d’autres termes, s’appuyer sur la richesse de l’effectif disponible devient la clé. « Peut-être qu’on découvrira des talents cachés qui attendent leur moment. »
Et maintenant, l’attente est à son comble. Le Stade Toulousain, privé de plusieurs de ses stars, réussira-t-il à briller malgré tout sur la scène européenne ? La réponse est dans les starting-blocks.