Top 14 vs Premiership : Les joueurs les mieux payés enfin révélés !

La bataille des salaires fait rage : quand la Premiership anglaise tire la ceinture, le Top 14 flambe !

Les dernières révélations autour des salaires en Premiership anglaise pour la saison 2023-2024 ajoutent de l’eau à notre moulin : c’est clair, on assiste à une contraction des budgets. Fini les folies pour les clubs britanniques qui doivent composer avec un salary cap de plus en plus rigide, pendant qu’en France, le Top 14 fait toujours figure de patron avec ses ressources financières supérieures.

Des budgets resserrés chez nos voisins anglais

Abordons le vif du sujet : le plafond salarial. Depuis son instauration originelle en 1999 et sa refonte en 2020, ce sont désormais 6,4 millions de livres sterling (approx. 7,6 millions d’euros) que peuvent dépenser, au maximum, chaque club anglais pour la saison 2024-2025. En comparaison, nos clubs français profitent d’un plafond plus souple de 10,7 millions d’euros, et ce, jusqu’en 2027. De quoi donner des étoiles dans les yeux aux stars du ballon ovale.

Une tendance à la baisse des salaires

Dans ce contexte, pas surprenant que le salaire moyen d’un joueur senior en Angleterre ait dégringolé de 6,1% en un an, selon les données de Rugby Pass. L’an dernier, un pro touchait en moyenne 203 800 euros contre 217 000 l’année précédente. En ajoutant les bonus et autres avantages ? On constate tout de même une diminution à 178 622 euros, marquant ainsi un recul de 3,6%.

Quart-arrière doré, demi de mêlée à la traîne

Pas de surprise ici : les ouvreurs sont choyés avec un salaire mirobolant moyen de 274 432 euros, une vraie hausse par rapport à la saison passée. Par contre, le demi de mêlée ? Il serre les dents avec seulement 142 034 euros, juste un chouïa en baisse par rapport aux 143 840 euros de l’année passée. Chez les avants britanniques, ce sont les troisièmes lignes qui raflent la mise avec 191 119 euros, tandis que les talonneurs ferment la marche officiellement avec leurs 158 202 euros, même s’ils ont vu une petite augmentation annuelle.

Le Top 14 mène toujours la danse

En France, les chèques sont plus lourds. Dans le Top 14, ce sont les deuxièmes lignes qui raflent la mise avec des salaires allant de 270 000 à 280 000 euros pour un numéro 5 et de 250 000 à 260 000 euros pour un numéro 4. Les talonneurs et ailiers, eux, restent en bas du classement salarial, mais continuent de faire parler d’eux.

Conclusion : La France surfe sur la vague du succès

Bien que la Premiership fasse encore rêver avec certaines positions, comme celles à l’ouverture, pas de doute, le Top 14 reste le plus juteux dans l’ensemble. Un atout majeur pour attirer, voire garder, les plus grands talents internationaux. Alors que les clubs d’outre-Manche se serrent la ceinture, les Français, eux, jouent encore la carte du « no limit ». Mais pour combien de temps ? Voilà la question !

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