Thomas Ramos affiche sa satisfaction après la victoire du XV de France contre l’Écosse
Une victoire précieuse pour le XV de France
Thomas Ramos, joueur emblématique du XV de France, a exprimé sa satisfaction à l’issue du match victorieux contre l’Écosse dans le cadre du Tournoi des Six Nations. Il a partagé ses sentiments avec « La Dépêche », soulignant la joie immense ressentie par l’équipe : « Il y avait beaucoup de bonheur. Nous sommes ravis d’avoir remporté ce trophée. Cela a pris du temps pour nous détendre, mais nous sommes véritablement heureux d’avoir gagné. Après une Coupe du monde difficile, observer les autres équipes soulever les trophées était complexe, donc, cette fois-ci, nous avons savouré notre moment. »
Analyse critique de la performance
Ramos a également pris la responsabilité dans l’affaire du carton jaune de Peato Mauvaka, en admettant : « Oui, c’est aussi une erreur de ma part car j’ai poussé le joueur pour prendre le ballon. Peato a pensé qu’il lui sautait dessus… Malgré une bonne entame, ils ont réussi à faire la différence sur quelques actions. Cependant, ne concéder qu’un seul essai face à une équipe avec un tel potentiel offensif est finalement positif. »
Le joueur a expliqué les raisons des difficultés rencontrées par les Bleus en début de match : « Je ne parlerais pas de nervosité, mais plutôt d’un manque de relâchement. Nous n’avons pas assez tenté, nous avons fait très peu de passes, optant pour des attaques frontales contre leur défense. Ils ont également ralenti notre jeu en contrôlant beaucoup de nos ballons… En seconde période, nos avants ont commencé à se faire davantage de passes, ce qui a évidemment désorganisé leur défense. »
Se tourner vers l’avenir avec confiance
La victoire dans le Tournoi permet à l’équipe de France de regarder vers l’avant avec optimisme. Ramos a affirmé : « Dès que nous avons perdu, nous devions passer à autre chose. Ce trophée nous aide aussi à effacer le mauvais Tournoi de l’année passée. Bien sûr, la Coupe du monde reste un objectif crucial, mais nous montrons et nous prouvons que nous sommes capables de grands matchs face à des équipes redoutables. Maintenant, nous avons les yeux fixés vers l’avenir, et sur les quatre ans entre deux Coupes du monde, il est essentiel de gagner des titres. Nous replaçons l’équipe de France à sa juste place. »
Un exploit personnel de taille
Ramos a également parlé de son exploit personnel, battant le record détenu par Frédéric Michalak lors du match contre l’Écosse. Il a déclaré : « Je n’aurais pas changé le scénario de la victoire au titre pour le record. Gagner ce titre est une immense joie et battre le record de Fred (Michalak) est la cerise sur le gâteau. C’est un honneur de dépasser un joueur que j’admirais enfant. Cependant, je réfléchirai à mes accomplissements après ma carrière. Actuellement, je suis toujours en plein action, si je puis dire, et je suis ravi. Je ne veux pas m’arrêter là, et je souhaite que Damian Penaud et Louis Bielle-Biarrey continuent leur route également. Parfois, les récompenses individuelles font plaisir, mais ma priorité restera toujours les titres avec l’équipe. »
La force d’un collectif soudé
Ramos a souligné l’importance de la participation de tous les joueurs à la fête, y compris Antoine Dupont et Pierre-Louis Barassi : « Naturellement. Mais ce n’était pas que ces deux-là. Théo Attissogbé, Alex Roumat, Matthieu Jalibert, tous ont joué des matchs. Nous travaillons parfaitement avec un groupe de 42, mais c’est bien plus large que cela. Beaucoup de joueurs ont été appelés et ceux qui font des allers-retours, qui sont réservistes… Je sais combien c’est difficile, ayant moi-même été dans cette situation. Leur dévouement est indispensable à notre succès, et je leur rends hommage. »
Perspective sur la performance défensive
Interrogé sur la performance défensive de l’équipe, Ramos a voulu relativiser : « Nous avons encaissé 16 points, n’est-ce pas ? C’est la moyenne pour un match international. Ne concéder qu’un seul essai, c’est positif face à une équipe comme l’Écosse. Aujourd’hui, les zones de milieu de terrain sont massivement attaquées, mais collectivement, encaisser seulement 16 points dans un match international n’est pas négligeable, pas plus que concéder un unique essai. Notre discipline, aujourd’hui, nous a coûté plus de points que notre défense. Cela dit, même si nous avions encaissé trois essais, tant que nous gagnions le match… cela m’importait peu (sourire). »